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« Cette journée de protestation ne sera pas la dernière », nous a confié le président de l’Association des barreaux du Maroc, Me Hassan Ouahbi en rappelant que son association a décidé d’observer une grève le 20 du mois courant.
Outre ce programme de protestation arrêté par les instances dirigeantes de l’Association, celle-ci a également envisagé de s’ouvrir sur la société civile et les institutions politiques officielles pour leur faire part de ses revendications. Et pour ce faire, une commission formée du président de l’Association des barreaux du Maroc, du bâtonnier de Casablanca, Omar Oudra, du bâtonnier de Rabat Abderrahim Cherkaoui, et du vice-président de l’Association, Abdelkbir Moukar a été constituée dernièrement. Dans ce cadre, elle a rencontré, mardi dernier, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah pour lui remettre un dossier explicitant le point de vue de l’Association à propos des questions intéressant le système judiciaire.
Selon le président de l’Association, ce dossier contient également les observations, les propositions et les amendements sur le projet du ministre de la Justice afférent à la modification de quelques dispositions des codes de procédure pénale et civile, le projet de Caisse indépendante de retraite pour les avocats proposé par la Mutuelle générale des barreaux du Maroc, un mémorandum relatif au cahier revendicatif et des remarques portant sur la réforme de la justice et le métier d’avocat.
L’Association, rappelle-t-on, avait également rencontré le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, ainsi que les parlementaires avocats siégeant dans les deux Chambres du Parlement.
L’Association envisage, par ailleurs, de tenir, le 25 novembre 2014, des séances de travail avec tous les groupes parlementaires afin de les mettre au courant des revendications des avocats.
A noter que l’Association des barreaux du Maroc avait préalablement rencontré le ministre de la Justice et des Libertés. « On lui a remis notre cahier revendicatif. Il nous a promis de nous répondre dans 15 jours. Mais il ne l’a pas fait jusqu’ici», a conclu Hassan Ouahbi.
Il convient de préciser qu’à l’instar d’hier, les avocats avaient récemment défrayé la chronique en enlevant leurs épitoges afin que leurs robes ne portent plus aucune trace de blanc pour tirer la sonnette d’alarme sur la noirceur de l’avenir que le département de la Justice veut leur imposer.