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Dans une publication en fin de semaine dernière, les immortels rappellent que “Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation”, et citent en exemple la compagnie ferroviaire nationale française SNCF, pour la société, le CIO pour le comité, ou la CIA pour l’agence. Dans les médias français ou les conversations du quotidien, l’usage est plutôt d’utiliser Covid au masculin. Comparer “le Covid” et “la Covid” sur l’outil Google Trend du moteur de recherche Google, aboutit à un graphique montrant que le masculin est plus utilisé sur ce moteur que le féminin. L’Académie française n’est pourtant pas isolée dans sa démarche. Au Canada, le féminin est employé pour dénommer la maladie en français. “Je fais le point sur la réponse de notre gouvernement à la COVID-19”, tweetait samedi le chef du gouvernement Justin Trudeau. Et les sites institutionnels emploient le féminin. Dans les médias également. Radio Canada explique avoir envoyé une fiche linguistique à ses employés au mois de mars dans laquelle leur conseillère linguistique-terminologue, Nathalie Bonsaint, recommande l’usage du féminin, soulignant qu’une certaine confusion existait puisque c’est un virus, donc masculin, le SRAS-CoV-2, qui est à l’origine de la maladie Covid-19 et de la pandémie qui frappe le monde.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’utilise aussi au féminin, comme le 11 mars quand elle publie l’”allocution liminaire du Directeur général de l’OMS lors du point presse sur la COVID-19”. Ce rappel du bon usage est identique à celui fait par l’académie royale espagnole dès la fin du mois de mars, pour les mêmes raisons.