-
Tomber de rideau sur le 1er Festival international des cultures de Casablanca
-
La Fondation nationale des musées rend hommage au professeur d'anthropologie Ali Amahan
-
Larache s’apprête à accueillir le Festival international Entrerritimos
-
Vol de bijoux au Louvre: Les cambrioleurs traqués, le musée sous pression
La vedette de “Portrait de la jeune fille en feu” s’est aussi illustrée en quittant avec fracas la salle de la cérémonie des Césars après l’annonce que la récompense du meilleur réalisateur allait à Roman Polanski, devenu pour beaucoup un symbole des agressions sexuelles impunies.
En 2016, après plusieurs années de critiques cinglantes sur la composition de ses collèges jugée déconnectée de la société, l’Académie des arts et sciences du cinéma avait annoncé un doublement du nombre de femmes et de membres issus de minorités ethniques d’ici 2020. “L’Académie a dépassé ces deux objectifs”, se réjouit-elle mardi dans un communiqué. Si les nouveaux membres acceptent (ce qui est quasiment toujours le cas), la proportion de femmes au sein de l’Académie passera à 33%, contre 25% en 2015. Sept des dix-sept catégories professionnelles représentées aux Oscars ont cette année recruté davantage de femmes que d’hommes, souligne l’Académie dans son communiqué. C’est notamment le cas dans la catégorie des acteurs, dont le millésime 2020 voit arriver Zendaya, Zazie Beetz (“Joker”), la prochaine James Bond girl Ana de Armas ou encore Yalitza Aparicio, autochtone mexicaine révélée dans “Roma” qui lui avait valu de concourir pour un Oscar de la “meilleure actrice”. Quant aux “minorités sous-représentées”, autrement dit tous les membres n’étant pas blancs, leur nombre a triplé pour passer de 554 en 2015 à 1787 cette année, soit 19% des effectifs. Afin de tenir ses objectifs, l’Académie est devenue beaucoup plus internationale ces dernières années, triplant ses effectifs étrangers qui sont désormais plus de 2.100 (sur un peu moins de 10.000 au total). Seuls les membres de l’Académie peuvent désigner les vainqueurs des Oscars et beaucoup estiment que c’est ce recrutement plus ouvert qui a permis cette année le sacre de “Parasite”, premier long-métrage en langue étrangère à remporter le prix du “meilleur film”.








Tomber de rideau sur le 1er Festival international des cultures de Casablanca
