Ce coup de filet fait suite à l'arrestation le 24 janvier de «quatre autres personnes de la même cellule jihadiste», précise le ministère espagnol de l'Intérieur, dans un communiqué relayé par l’agence AFP.
Il avait alors annoncé l'arrestation de deux paires de frères, de nationalité espagnole et d'origine marocaine. Ces derniers étaient en possession notamment d'un pistolet automatique et d'uniformes militaires et disposaient, selon le ministère, «de l'entraînement, la formation et la prédisposition nécessaires pour commettre des attentats terroristes dans notre pays».
L'Espagne a par ailleurs démantelé plusieurs réseaux de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique (EI) ces derniers mois, en particulier dans les présides occupés de Sebta et Mellilia.
Selon les autorités, une centaine d'Espagnols auraient rejoint les rangs de «milices jihadistes» en Irak ou en Syrie, un chiffre relativement faible par rapport aux milliers de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis dans ces pays.







