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Pourtant, il n’y a pas que cela. La résolution 2218 du Conseil de sécurité a appelé l’Algérie à procéder au recensement des populations dans les camps de Tindouf. Une demande souvent rejetée par elle. En effet, le pays hôte des camps de Tindouf a refusé depuis 1975 et refuse encore au Haut-commissariat aux droits de l'Homme de procéder à l'enregistrement de ces populations. Pis, l’Algérie n’a pas hésité à surévaluer le nombre de résidents de ces camps en avançant le chiffre de «200.000» personnes au lieu de 90.000 seulement afin de doper le volume d’aide humanitaire dont une grande partie va dans les poches de gros pontes algériens et polisariens. Des propos confirmés par l’Office européen de lutte contre la fraude (OLF), qui avait expressément accusé l’Algérie et le Polisario de détournement de l’aide humanitaire destinée à la population séquestrée par eux.
Une attitude qu’Omar Hilale, ambassadeur du Maroc à l'ONU, a assimilée à une violation flagrante du droit international humanitaire, plus particulièrement de la Convention de 1951 de Genève, et de son protocole afférent à l'enregistrement.
Intervenant lors d’un point de presse à l'issue du vote de la résolution 2218, le diplomate marocain a indiqué que ladite résolution a, également, confirmé «pour la neuvième année consécutive la prééminence de l'initiative d'autonomie marocaine ainsi que les efforts crédibles et sérieux du Royaume du Maroc pour régler ce différend régional qui n'a que trop duré», tout en précisant que le Conseil de sécurité a réaffirmé «avec force les paramètres fondamentaux du règlement de ce différend sous les auspices exclusifs du secrétaire général de l'ONU et la facilitation de son envoyé personnel, Christopher Ross».
Il a également saisi l’occasion pour rappeler que les paramètres de ce règlement communément admis et qui sont au nombre de quatre», à savoir que «tout règlement ne peut être que politique, négocié et mutuellement acceptable», que «les efforts sérieux et crédibles du Royaume sont les bases et les fondements de ce processus», que «l'esprit de réalisme et de compromis sont indispensables s'il y a besoin de progresser vers la solution de ce différend». Quant au quatrième paramètre, a-t-il ajouté, il souligne le «rôle indispensable et fondamental des Etats de la région, et plus particulièrement de l'Algérie, qui a été invitée par le Conseil de sécurité de l'ONU «à s'investir davantage pour contribuer au règlement de ce différend».