Quoique, tempère Jean-François Dauphin, pour ancrer le Maroc dans l'économie mondiale, créer des emplois et opportunités économiques pour tous et améliorer durablement les conditions de vie des Marocains et Marocaines, la poursuite des efforts entrepris est cruciale. C'est en mettant en œuvre les réformes nécessaires et en assurant un partage équitable des fruits de la croissance que se bâtira l'avenir du pays, a encore noté le responsable du FMI.
Et de relever également que malgré les avancées du Royaume, les défis demeurent néanmoins importants : le chômage reste élevé, en particulier chez les jeunes, et beaucoup reste à faire pour réduire les inégalités de revenus et les disparités régionales et pour accroître la contribution des femmes à l'activité économique. Le la est ainsi donné. Le tableau n’est pas que tout à fait rose au plus beau pays du monde, c’est un fait avéré. Constat corroboré récemment lors des rencontres internationales hispano-marocaines tenues au siège de la région Tanger-Tétouan et au cours desquelles un responsable du parti de la Rose a eu le mérite de soulever des faits patents qui laissent perplexes plus d’un : «Les exportations du Maroc ont enregistré ces dernières années une baisse substantielle, ses importations en provenance de l’Europe ont connu une nette hausse et le déficit budgétaire qui n’a eu de cesse de s’aggraver traduit la structure de l’économie marocaine et européenne», a-t-il fait savoir. Lequel déficit, appuie-t-il, provient de l’inexistence d’une solide assise industrielle ne permettant pas d’avoir une économie développée. L’usine Renault de Tanger, qui est une opération purement commerciale et non industrielle, témoigne fortement de cette situation. Pour le parti de la Rose, il est grand temps de repenser ce projet pour le transformer en une assise d’industrialisation. Une idée à exploiter…