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Le roman «Confidences à Allah » de l’écrivaine maroco-française Sophia Azzedine, fait l’objet d’une seconde édition cette fois en bande dessinée après une première adaptation théâtrale en 2008. Réalisée par le scénariste Eddy Simon et sous les traits de la dessinatrice Marie Avril, Jbara, l’héroïne du roman, prend vie en dessins, toujours troublante et combattante, en quête d’affranchissement face au poids d’une société patriarcale qui réserve un sort cruel aux femmes qui n’ont pas eu la chance d’être "bien nées".
Eddy Simon a adapté ce texte précis et imagé de Sophia Azzedine, le monologue d’une Jbara attachante et poignante, qui se confesse et se raconte à Allah tel qu’on le ferait face à un intime. Tout y passe: ses tourments, sa perte de foi, son impuissance face au monde, sa colère autant que son amour d’Allah.
Pour le scénario de cette bande dessinée, Simon a gardé le rythme vif et poignant du roman tout en imaginant une mise en scène qui colle au personnage dans son environnement. Il a ajouté plusieurs mots marocains, supprimé quelques passages qui pouvaient ralentir le rythme, alors qu’il a étiré d'autres scènes pour leur donner plus d'ampleur, et employer les codes de la bande dessinée pour apporter une nouvelle lecture du texte.
Parce que l’histoire se déroule dans un pays du Maghreb que le lecteur imagine être le Maroc, la dessinatrice de la BD, a pu représenter des paysages mais surtout des gens, leur mode de vie, leurs vêtements, leur culture (mariages, prières, repas...). «Je n'ai pas pu me déplacer au Maroc, je me suis donc beaucoup documenté, notamment en achetant deux beaux livres sur le Maroc. J'ai regardé beaucoup de documentaires et de reportages de la chaîne Arte. J'ai également beaucoup discuté avec un ami d'origine marocaine pour connaître son ressenti et ses souvenirs du pays», a-t-elle souligné dans une déclaration au «huffpostmaghreb».
Eddy Simon a adapté ce texte précis et imagé de Sophia Azzedine, le monologue d’une Jbara attachante et poignante, qui se confesse et se raconte à Allah tel qu’on le ferait face à un intime. Tout y passe: ses tourments, sa perte de foi, son impuissance face au monde, sa colère autant que son amour d’Allah.
Pour le scénario de cette bande dessinée, Simon a gardé le rythme vif et poignant du roman tout en imaginant une mise en scène qui colle au personnage dans son environnement. Il a ajouté plusieurs mots marocains, supprimé quelques passages qui pouvaient ralentir le rythme, alors qu’il a étiré d'autres scènes pour leur donner plus d'ampleur, et employer les codes de la bande dessinée pour apporter une nouvelle lecture du texte.
Parce que l’histoire se déroule dans un pays du Maghreb que le lecteur imagine être le Maroc, la dessinatrice de la BD, a pu représenter des paysages mais surtout des gens, leur mode de vie, leurs vêtements, leur culture (mariages, prières, repas...). «Je n'ai pas pu me déplacer au Maroc, je me suis donc beaucoup documenté, notamment en achetant deux beaux livres sur le Maroc. J'ai regardé beaucoup de documentaires et de reportages de la chaîne Arte. J'ai également beaucoup discuté avec un ami d'origine marocaine pour connaître son ressenti et ses souvenirs du pays», a-t-elle souligné dans une déclaration au «huffpostmaghreb».