
Des cinéastes et des experts marocains et étrangers ont débattu, jeudi à Salé, du rôle de la censure au septième art.
Lors d'un séminaire organisé dans le cadre de la 18ème édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) sous le thème "Cinéma et censure", des réalisateurs, producteurs et spécialistes ont échangé leurs points de vue et leurs expériences en la matière.
Intervenant à cette occasion, Khaled Abdeljalil, réalisateur et ancien président de la commission de censure en Egypte, a mis l'accent sur l'importance que revêt la censure dans le cinéma, dans la mesure où elle permet de prévenir certains dépassements, de respecter la morale publique et de préserver les sensibilités individuelles et collectives.
Le réalisateur et producteur marocain Nabil Ayouch a noté, quant à lui, que les modalités de censure varient d'un pays à l'autre, avec un seul objectif qui consiste à visionner de manière systématique les films avant leur projection dans les salles de cinéma, dans le respect de la loi et des institutions.
Dans ce cadre, M. Ayouch a mis en lumière l'importance de la censure dans la protection de l'enfance vis-à-vis des scènes de violence projetées dans les salles de cinéma et celles présentées sur les écrans de télévision.
De son côté, Dominique Guérin, commissaire auprès du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) en France et membre de la Commission de classification, a fait savoir que cette dernière adopte des mesures de restriction et de classification visant à encadrer la sortie des œuvres cinématographiques, en émettant des avis d'avertissement avec des interdictions concernant les publics de "-12 ans", "-16 ans" et "-18 ans", dans le but de protéger l'enfance et l'adolescence.
"Cette commission qui se compose de 27 membres en plus de la présidente s'assigne pour mission principale de visionner tous les films avant leur projection dans les salles de cinéma afin de protéger l'enfance et l’adolescence, en particulier, de toutes les scènes sensibles qui peuvent les heurter et impacter le développement de leur personnalité ou carrément celles qui portent atteinte à la dignité humaine", a-t-elle expliqué.
Pour le réalisateur et producteur égyptien Magdy Ahmed Ali, la censure en Egypte a pour objectif de protéger le public de toutes les productions cinématographiques qui appellent à la violence, à l'extrémisme et à la discrimination dans toutes ses formes.
"La censure existe sous plusieurs formes, notamment la censure institutionnelle et sociale, mais aussi l'autocensure qui incite le réalisateur à classer son propre discours, par peur ou par déférence envers les préférences et la sensibilité perçues des autres, généralement sa famille ou son entourage", a-t-il dit.
Lors d'un séminaire organisé dans le cadre de la 18ème édition du Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) sous le thème "Cinéma et censure", des réalisateurs, producteurs et spécialistes ont échangé leurs points de vue et leurs expériences en la matière.
Intervenant à cette occasion, Khaled Abdeljalil, réalisateur et ancien président de la commission de censure en Egypte, a mis l'accent sur l'importance que revêt la censure dans le cinéma, dans la mesure où elle permet de prévenir certains dépassements, de respecter la morale publique et de préserver les sensibilités individuelles et collectives.
Le réalisateur et producteur marocain Nabil Ayouch a noté, quant à lui, que les modalités de censure varient d'un pays à l'autre, avec un seul objectif qui consiste à visionner de manière systématique les films avant leur projection dans les salles de cinéma, dans le respect de la loi et des institutions.
Dans ce cadre, M. Ayouch a mis en lumière l'importance de la censure dans la protection de l'enfance vis-à-vis des scènes de violence projetées dans les salles de cinéma et celles présentées sur les écrans de télévision.
De son côté, Dominique Guérin, commissaire auprès du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) en France et membre de la Commission de classification, a fait savoir que cette dernière adopte des mesures de restriction et de classification visant à encadrer la sortie des œuvres cinématographiques, en émettant des avis d'avertissement avec des interdictions concernant les publics de "-12 ans", "-16 ans" et "-18 ans", dans le but de protéger l'enfance et l'adolescence.
"Cette commission qui se compose de 27 membres en plus de la présidente s'assigne pour mission principale de visionner tous les films avant leur projection dans les salles de cinéma afin de protéger l'enfance et l’adolescence, en particulier, de toutes les scènes sensibles qui peuvent les heurter et impacter le développement de leur personnalité ou carrément celles qui portent atteinte à la dignité humaine", a-t-elle expliqué.
Pour le réalisateur et producteur égyptien Magdy Ahmed Ali, la censure en Egypte a pour objectif de protéger le public de toutes les productions cinématographiques qui appellent à la violence, à l'extrémisme et à la discrimination dans toutes ses formes.
"La censure existe sous plusieurs formes, notamment la censure institutionnelle et sociale, mais aussi l'autocensure qui incite le réalisateur à classer son propre discours, par peur ou par déférence envers les préférences et la sensibilité perçues des autres, généralement sa famille ou son entourage", a-t-il dit.