18 films projetés au Festival international du cinéma maghrébin d’Oujda

Vendredi 26 Septembre 2025

18 films projetés au Festival international du cinéma maghrébin d’Oujda
La 14ᵉ édition du Festival international du cinéma maghrébin d’Oujda se tiendra, du 29 septembre au 4 octobre, sous le thème "Des écrans de cinéma, se bâtissent des ponts et se racontent les causes", à l’initiative de l’Association Ciné-Maghreb.
 
Cet événement cinématographique, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut cette année encore une scène où se croisent l’excellence artistique, la réflexion intellectuelle et l’ouverture sur le monde, indique un communiqué des organisateurs.

Lors de cette édition, 18 films (longs et courts métrages) seront projetés dans le cadre de la compétition officielle, en plus de la projection de Robot Sauvage, film d’animation et de science-fiction pour les enfants.

Le jury des longs métrages sera présidé par l’universitaire marocain Omar Halli, épaulé par la Burkinabé Maïmouna Ndiaye, actrice et réalisatrice, l’universitaire américaine Florence Martin, spécialiste des études cinématographiques et médiatiques, la productrice française Annabelle Thomas, et l’acteur et scénariste français Olivier Loustau.

Quant au jury des courts métrages, il sera conduit par le producteur et scénariste marocain Mohamed Bouzkou, avec à ses côtés Sonia Chamkhi, réalisatrice et écrivaine tunisienne, Ahmed Mohamed Al-Faleh, cinéaste et chercheur jordanien spécialisé en cinéma et intelligence artificielle, et Samal Yeslyamova, actrice kazakhe consacrée à Cannes en 2018 par le Prix d’interprétation féminine.

Outre l’hommage qui sera rendu à des figures qui ont marqué la scène artistique et intellectuelle, le programme du festival, qui demeure fidèle à son rôle de rendez-vous majeur du calendrier cinématographique, prévoit des séances de dédicace d’ouvrages, une conférence centrale sur le thème de cette édition, une table ronde sur les industries culturelles et créatives dans la région de l’Oriental, ainsi que des master class et ateliers.

"En parfaite coordination avec les Hautes orientations Royales, le festival affirme son ambition: faire du cinéma une passerelle de dialogue, de tolérance et de coexistence entre les peuples, loin des stéréotypes et de toute logique d’exclusion", soulignent les organisateurs.

Bouillon de culture

Vernissage
 
Le vernissage d'une exposition consacrée à l’artiste espagnol Juli Ramis, figure majeure de la peinture contemporaine des îles Baléares, a eu lieu jeudi, à l’Institut Cervantès de Tanger.
Organisée en collaboration avec la Fundació Baleària, le Proyecto Hombre et le Groupe Serra, cette exposition, qui restera ouverte au public jusqu’au 22 novembre, réunit 32 œuvres sélectionnées et présentées sous le commissariat d’Antoni Torres.
Dans une déclaration à la presse, le commissaire de l’exposition, Antoni Torres, a expliqué que les 32 œuvres présentées incluent 25 pièces destinées à des collectionneurs et 7 réalisées pour des commémorations et des publications.
Il a souligné que cette exposition offre au public tangérois "un parcours riche et varié" à travers l’univers artistique de Ramis, témoignant des liens historiques et culturels qui unissent les deux rives de la Méditerranée.
Né à Sóller (au nord de l'île de Majorque) en 1910 et décédé à Palma (capitale de l'île) en 1990, Juli Ramis a été influencé dès son jeune âge par son père et son oncle, avant de perfectionner son art à Barcelone puis à Madrid.
Installé à Tanger en 1939, il y fera la rencontre d’artistes et d’intellectuels de renom tels que Paul Bowles et Mathias Goeritz, et réalisera plusieurs aquarelles et dessins en technique mixte, marquant une transition entre la figuration et l’abstraction.

Libé

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