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Pédiatre et président de la Société gabonaise de pédiatrie, le Pr Simon Jonas Ategbo a participé au premier Congrès africain de pédiatrie. Il revient sur les enjeux de cette initiative historique.
LIBE : Quel est l’intérêt de ce premier Congrès africain de pédiatrie ?
Pr Simon Jonas Ategbo : L’objectif essentiel de ce premier congrès africain de pédiatrie est de mutualiser les efforts des différentes sociétés africaines de pédiatrie. En Afrique noire francophone, nous avons déjà une association regroupant toutes les sociétés de pédiatrie, et il en va de même pour les pays du Maghreb. Nous partageons des thématiques similaires et faisons face à des problématiques communes. Il est donc nécessaire d’harmoniser nos pratiques et nos approches pour garantir le bien-être des enfants africains.
Cette initiative de coopération Sud-Sud est extrêmement prometteuse. Nous sommes ravis que le Maroc ait accueilli la naissance de ce projet ambitieux. Certes, nos ressources diffèrent, mais nos intelligences sont là, et c’est ce que nous cherchons à mutualiser afin d’améliorer les conditions de vie et de santé des enfants africains. A noter également que les échanges entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne ne datent pas d’aujourd’hui.
Les échanges existent depuis longtemps, mais pourquoi la naissance de cette initiative n’arrive-t-elle que maintenant ?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Les opportunités dépendent des hommes et des circonstances. Grâce à la clairvoyance du Dr Afif My Saïd, que je salue chaleureusement, et à l’engagement des autres présidents de ce congrès, cette initiative a pu voir le jour. C’est à notre génération maintenant de croire en ce projet et de lui apporter un soutien total.
Quels thèmes vous ont particulièrement intéressé lors de ce congrès ?
Les sujets abordés couvrent un large éventail, allant de la période périnatale à l’enfance. Nous avons discuté de nombreuses pathologies pertinentes. Ce congrès représente une première étape, mais il ouvre la voie à une spécialisation progressive. A terme, chaque pays ou entité pourra devenir un leader dans des domaines spécifiques.
Un mot sur la pédiatrie au Gabon ?
Comme partout ailleurs, la pédiatrie au Gabon est influencée par des facteurs écologiques et environnementaux. Les pathologies infectieuses, notamment le paludisme, occupent une place prédominante, contrairement à d’autres régions comme le Maghreb où cette problématique est absente.
Nous partageons toutefois des défis communs, tels que la tuberculose, les diarrhées et d’autres maladies infectieuses. La question de la vaccination reste également un enjeu majeur, même si le niveau d’avancement varie d’un pays à l’autre. Ces disparités montrent l’importance de mutualiser les expériences et les efforts pour améliorer nos actions collectives.
Propos recueillis par Alain Bouithy
LIBE : Quel est l’intérêt de ce premier Congrès africain de pédiatrie ?
Pr Simon Jonas Ategbo : L’objectif essentiel de ce premier congrès africain de pédiatrie est de mutualiser les efforts des différentes sociétés africaines de pédiatrie. En Afrique noire francophone, nous avons déjà une association regroupant toutes les sociétés de pédiatrie, et il en va de même pour les pays du Maghreb. Nous partageons des thématiques similaires et faisons face à des problématiques communes. Il est donc nécessaire d’harmoniser nos pratiques et nos approches pour garantir le bien-être des enfants africains.
Cette initiative de coopération Sud-Sud est extrêmement prometteuse. Nous sommes ravis que le Maroc ait accueilli la naissance de ce projet ambitieux. Certes, nos ressources diffèrent, mais nos intelligences sont là, et c’est ce que nous cherchons à mutualiser afin d’améliorer les conditions de vie et de santé des enfants africains. A noter également que les échanges entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne ne datent pas d’aujourd’hui.
Les échanges existent depuis longtemps, mais pourquoi la naissance de cette initiative n’arrive-t-elle que maintenant ?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Les opportunités dépendent des hommes et des circonstances. Grâce à la clairvoyance du Dr Afif My Saïd, que je salue chaleureusement, et à l’engagement des autres présidents de ce congrès, cette initiative a pu voir le jour. C’est à notre génération maintenant de croire en ce projet et de lui apporter un soutien total.
Quels thèmes vous ont particulièrement intéressé lors de ce congrès ?
Les sujets abordés couvrent un large éventail, allant de la période périnatale à l’enfance. Nous avons discuté de nombreuses pathologies pertinentes. Ce congrès représente une première étape, mais il ouvre la voie à une spécialisation progressive. A terme, chaque pays ou entité pourra devenir un leader dans des domaines spécifiques.
Un mot sur la pédiatrie au Gabon ?
Comme partout ailleurs, la pédiatrie au Gabon est influencée par des facteurs écologiques et environnementaux. Les pathologies infectieuses, notamment le paludisme, occupent une place prédominante, contrairement à d’autres régions comme le Maghreb où cette problématique est absente.
Nous partageons toutefois des défis communs, tels que la tuberculose, les diarrhées et d’autres maladies infectieuses. La question de la vaccination reste également un enjeu majeur, même si le niveau d’avancement varie d’un pays à l’autre. Ces disparités montrent l’importance de mutualiser les expériences et les efforts pour améliorer nos actions collectives.
Propos recueillis par Alain Bouithy