Ouverture en fanfare de la 26e édition du Festival Gnaoua et musiques du monde d'Essaouira

Vendredi 20 Juin 2025

Ouverture en fanfare de la 26e édition du Festival Gnaoua et musiques du monde d'Essaouira
La 26e édition du Festival Gnaoua et musiques du monde s'est ouverte, jeudi à Essaouira, par une parade haute en couleur, ouvrant ainsi le bal de trois jours de festivités vibrantes.

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette édition a été inaugurée par un tourbillon de couleurs et de rythmes, en présence notamment du Conseiller de SM le Roi et Président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, de la productrice du festival, Neila Tazi ainsi que d'un parterre de personnalités des mondes des arts et de la culture.

Moment phare d'allégresse et de partage très attendu par les Souiris et les festivaliers, la parade d'ouverture, guidée par les Maâlems Gnaoua, a mêlé des rythmes gnaouis à d'autres arts folkloriques en danse animée sillonnant les ruelles de l'ancienne médina, pour livrer une performance époustouflante aux milliers de spectateurs venus des quatre coins du monde pour célébrer, comme il se doit, le lancement de cette fête de la musique.

S'exprimant à cette occasion, Mme Tazi a souligné que bien plus qu'un simple festival musical, cet évènement d'envergure est une célébration du patrimoine, du dialogue et de l'humanité partagée, offrant un moment unique où les anciens rythmes rencontrent les sons contemporains, et où artistes et public se retrouvent dans un esprit d’unité.

Plus qu'un événement artistique, ce festival est porteur d'une profonde vision culturelle, nationale et humaine, qui érige la culture en levier stratégique de l'unité nationale et en outil efficient de la diplomatie culturelle marocaine, a-t-elle relevé.

Mme Tazi a, par ailleurs, affirmé que la musique gnaoua, reconnue comme patrimoine culturel immatériel mondial par l'UNESCO, est née de siècles d'influences africaines, arabes, berbères et spirituelles, en tant que langage universel de résilience, de guérison et de joie, qui reflète une expérience humaine profonde dépassant les frontières.

A travers ce festival, "nous souhaitons offrir non seulement des performances, mais aussi des rencontres, un espace où les cultures s’écoutent, les traditions sont honorées et où de nouveaux chemins artistiques se dessinent", a-t-elle poursuivi, notant qu'il représente un exemple vivant de la manière dont la culture peut bâtir des ponts au-delà des différences.
Cette édition accueillera plus de 350 artistes, dont 40 Maâlems Gnaoua, réunis dans des fusions musicales audacieuses, sur les scènes emblématiques d’Essaouira.

Trois jours durant, des sonorités venues d'Afrique, d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Asie et des Caraïbes se rencontreront dans une célébration vibrante de la diversité et du dialogue.
Autre moment phare du Festival, le Forum des droits humains, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), qui se tient dans sa 12e édition sous le thème "Mobilités humaines et dynamiques culturelles".

Par Bassma Rayadi (MAP)

Libé

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