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Le rideau est tombé, samedi soir, sur la 26e édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, après trois jours de fusion artistique et de dialogue culturel, durant lesquels le public d'Essaouira a vécu une expérience musicale et spirituelle exceptionnelle, au-delà des frontières et des genres.
Cette édition a attiré un large public des quatre coins du monde, séduit par des concerts d’exception mêlant les traditions profondes du gnaoua à la richesse musicale des rythmes du monde.
La cité des alizés est devenue, le temps du Festival, un haut lieu vibrant d’authenticité musicale et un espace de réflexion sur les questions migratoires et les dynamiques humaines et culturelles.
Ainsi, la soirée de clôture a accueilli à la scène Moulay Hassan la figure féminine de l'art gnaoui, Hind Ennaira, qui a livré une prestation envoûtante, à la fois spontanée et profondément spirituelle, électrisant le public par un savant mélange de douceur et de puissance.
A travers chaque note et chaque mouvement, Hind Ennaira a réaffirmé, avec assurance et élégance, son statut de figure féminine incontournable de la scène gnaouie contemporaine au Maroc. Elle a brillamment renoué les liens entre tradition et modernité, démontrant la capacité de l’art à briser les barrières et déconstruire les stéréotypes.
Parmi les instants de création collective les plus mémorables, la même scène a accueilli un concert époustouflant réunissant les maâlems Mohamed Boumazzough et Anas Chlih du Maroc, aux côtés de musiciens internationaux venus de France et de Côte d’Ivoire, dont Tao Ehrlich, Martin Gervin, Quentin Gomaré et Aly Keïta.
Le spectacle a été marqué par la fusion audacieuse du guembri et des qraqebs avec le balafon, la batterie, le saxophone et la trompette, produisant des harmonies inattendues et des improvisations vibrantes.
Transporté par des morceaux inspirés du riche patrimoine gnaoui, réinterprétés avec une créativité contemporaine, le public s’est joint en chœur à Mohamed Boumazzough, véritable enchanteur musical, qui a distillé la magie gnaouie avec un style singulier, une voix envoûtante et un rythme capable d’abolir les frontières entre la scène et la foule.
Dans une montée d’extase musicale, l'artiste Hajar El Alaoui a rejoint le groupe, apportant une touche féminine empreinte de sensibilité et de force. Son interprétation a sublimé le répertoire gnaoui en lui insufflant des couches nouvelles d’expression et d’émotion.
L’artiste Omar Hayat a ensuite pris le relais, sa voix douce a créé une communion avec le public sur la scène Moulay Hassan. Porté par une musique gnaouie vibrante, il a ravivé des souvenirs et éveillé les émotions, transformant la scène en un pont entre mémoire et présent.
Le public a également assisté à une performance du groupe "Cimafunk", mêlant énergie scénique, musicalité et messages célébrant la liberté, la diversité et l’identité afro-latino. Dans une atmosphère d’harmonie interculturelle, funk, électro, percussions et blues se sont entremêlés avec aisance.
Le concert de Cimafunk n’était pas un simple spectacle, mais un moment artistique intense, marqué par une rencontre unique entre la culture cubaine et l’esprit gnaoui marocain. Cette fusion s’est illustrée dans une performance partagée avec le maâlem Khalid Sansi, l’un des gardiens des traditions gnaouies authentiques.
Dans une envolée musicale magique, les qraqebs ont rejoint les accords de guitare, les cuivres et les percussions caribéennes, sous les applaudissements d’un public conquis. La fusion funk-gnaoui, spontanée mais maîtrisée, a prouvé que les racines africaines communes peuvent engendrer des créations sonores étonnantes.
La 26e édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, qui a illuminé la cité des alizés, a accueilli 350 artistes, dont 40 maâlems gnaouis. Au total, 54 concerts ont été proposés, offrant au public une immersion complète dans l’univers musical sur les scènes emblématiques de la ville.
Parallèlement aux concerts, s’est tenue la 12e édition du Forum des droits humains, organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), sous le thème "Mobilités humaines et dynamiques culturelles".
Cette édition a attiré un large public des quatre coins du monde, séduit par des concerts d’exception mêlant les traditions profondes du gnaoua à la richesse musicale des rythmes du monde.
La cité des alizés est devenue, le temps du Festival, un haut lieu vibrant d’authenticité musicale et un espace de réflexion sur les questions migratoires et les dynamiques humaines et culturelles.
Ainsi, la soirée de clôture a accueilli à la scène Moulay Hassan la figure féminine de l'art gnaoui, Hind Ennaira, qui a livré une prestation envoûtante, à la fois spontanée et profondément spirituelle, électrisant le public par un savant mélange de douceur et de puissance.
A travers chaque note et chaque mouvement, Hind Ennaira a réaffirmé, avec assurance et élégance, son statut de figure féminine incontournable de la scène gnaouie contemporaine au Maroc. Elle a brillamment renoué les liens entre tradition et modernité, démontrant la capacité de l’art à briser les barrières et déconstruire les stéréotypes.
Parmi les instants de création collective les plus mémorables, la même scène a accueilli un concert époustouflant réunissant les maâlems Mohamed Boumazzough et Anas Chlih du Maroc, aux côtés de musiciens internationaux venus de France et de Côte d’Ivoire, dont Tao Ehrlich, Martin Gervin, Quentin Gomaré et Aly Keïta.
Le spectacle a été marqué par la fusion audacieuse du guembri et des qraqebs avec le balafon, la batterie, le saxophone et la trompette, produisant des harmonies inattendues et des improvisations vibrantes.
Transporté par des morceaux inspirés du riche patrimoine gnaoui, réinterprétés avec une créativité contemporaine, le public s’est joint en chœur à Mohamed Boumazzough, véritable enchanteur musical, qui a distillé la magie gnaouie avec un style singulier, une voix envoûtante et un rythme capable d’abolir les frontières entre la scène et la foule.
Dans une montée d’extase musicale, l'artiste Hajar El Alaoui a rejoint le groupe, apportant une touche féminine empreinte de sensibilité et de force. Son interprétation a sublimé le répertoire gnaoui en lui insufflant des couches nouvelles d’expression et d’émotion.
L’artiste Omar Hayat a ensuite pris le relais, sa voix douce a créé une communion avec le public sur la scène Moulay Hassan. Porté par une musique gnaouie vibrante, il a ravivé des souvenirs et éveillé les émotions, transformant la scène en un pont entre mémoire et présent.
Le public a également assisté à une performance du groupe "Cimafunk", mêlant énergie scénique, musicalité et messages célébrant la liberté, la diversité et l’identité afro-latino. Dans une atmosphère d’harmonie interculturelle, funk, électro, percussions et blues se sont entremêlés avec aisance.
Le concert de Cimafunk n’était pas un simple spectacle, mais un moment artistique intense, marqué par une rencontre unique entre la culture cubaine et l’esprit gnaoui marocain. Cette fusion s’est illustrée dans une performance partagée avec le maâlem Khalid Sansi, l’un des gardiens des traditions gnaouies authentiques.
Dans une envolée musicale magique, les qraqebs ont rejoint les accords de guitare, les cuivres et les percussions caribéennes, sous les applaudissements d’un public conquis. La fusion funk-gnaoui, spontanée mais maîtrisée, a prouvé que les racines africaines communes peuvent engendrer des créations sonores étonnantes.
La 26e édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, qui a illuminé la cité des alizés, a accueilli 350 artistes, dont 40 maâlems gnaouis. Au total, 54 concerts ont été proposés, offrant au public une immersion complète dans l’univers musical sur les scènes emblématiques de la ville.
Parallèlement aux concerts, s’est tenue la 12e édition du Forum des droits humains, organisée en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), sous le thème "Mobilités humaines et dynamiques culturelles".
Bouillon de culture
Exposition
L'Association marocaine d’art photographique (AMAP) organise, du 8 au 19 juillet à Arles en France, l’exposition "Interférences : Un certain regard sur la photographie marocaine", en marge de la 56e édition des Rencontres de la photographie.
Cet événement, soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – Département de la Culture, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME) et la galerie NegPos, s’inscrit dans une volonté de dialogue interculturel et de reconnaissance des scènes artistiques contemporaines du Sud, et représente un voyage des "Rencontres Photographiques de Rabat" 2025 au-delà des frontières, indique l'AMAP dans un communiqué.
Initié sous le commissariat de l’artiste photographe Jaâfar Akil, cette exposition réunira 18 artistes marocains de générations et d’horizons variés pour explorer les multiples voies d’une photographie marocaine en pleine mutation.
Outre M. Akil, il s’agit de Yasmina Alaoui, Driss Aroussi, Abderrazzak Benchaabane, Ahmed Benismael, Hicham Benohoud, Youssef Bensaoud, Lhoucine Boubelrhiti, Badr El Hammami, Karima Hajji, Yasmine Hajji, Mouna Karimi, Mohamed Mali, Mehdy Mariouch, Safaa Mazirh, Fatima Mazmouz, Jamal Mehssani et Miloud Stira.
Ces artistes proposent des regards singuliers, souvent critiques, sur les transformations du Maroc contemporain, tout en affirmant la photographie comme un langage autonome, ancré dans une culture visuelle propre et en dialogue avec les mutations du monde.
L'Association marocaine d’art photographique (AMAP) organise, du 8 au 19 juillet à Arles en France, l’exposition "Interférences : Un certain regard sur la photographie marocaine", en marge de la 56e édition des Rencontres de la photographie.
Cet événement, soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – Département de la Culture, le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME) et la galerie NegPos, s’inscrit dans une volonté de dialogue interculturel et de reconnaissance des scènes artistiques contemporaines du Sud, et représente un voyage des "Rencontres Photographiques de Rabat" 2025 au-delà des frontières, indique l'AMAP dans un communiqué.
Initié sous le commissariat de l’artiste photographe Jaâfar Akil, cette exposition réunira 18 artistes marocains de générations et d’horizons variés pour explorer les multiples voies d’une photographie marocaine en pleine mutation.
Outre M. Akil, il s’agit de Yasmina Alaoui, Driss Aroussi, Abderrazzak Benchaabane, Ahmed Benismael, Hicham Benohoud, Youssef Bensaoud, Lhoucine Boubelrhiti, Badr El Hammami, Karima Hajji, Yasmine Hajji, Mouna Karimi, Mohamed Mali, Mehdy Mariouch, Safaa Mazirh, Fatima Mazmouz, Jamal Mehssani et Miloud Stira.
Ces artistes proposent des regards singuliers, souvent critiques, sur les transformations du Maroc contemporain, tout en affirmant la photographie comme un langage autonome, ancré dans une culture visuelle propre et en dialogue avec les mutations du monde.