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Bénéficiant du soutien du ministère de la Culture, cette création est porteuse de couleurs ayant des significations particulières: le blanc symbolise le créateur, le noir la terre (roche, cristaux), le bleu le ciel et l'eau, le rouge le sang (sacrifice), le vert la nature, le jaune le soleil et la femme (procréation) et Boudarbala "mâalem", cet esprit errant qui se confond avec toutes les couleurs.
La musique rythmant cette transe qu'abritera le Studio des arts vivants à Hay Hassani, se veut "transcendante, lente et rapide interpellant les esprits bienveillants", grâce à des instruments comme le hajhouj, les crotales ou les tambours.
Dans le Trans'Art, Zine provoque la rencontre heureuse de la musique, la danse, du chant et de la peinture avec le rituel de l'art total.
A cet égard, la sophrologue Anne Van Ezneir définit la transe comme une sorte d'"ambroisie divine, extase, libération, guérison... Elle est joie, fête et délivrance...Elle est la vie".
Elle y voit "avant tout une ouverture du champ de conscience" de même qu'elle "libère la créativité et réveille des vécus enfouis au fond des mémoires. "La transe rituellique implique le groupe social qui se trouve tout entier concerné", écrit Anne Van Ezneir en présentation de l'oeuvre Zine-Gnawas, relevant que "l'homme n'a pas cherché la transe, mais la transe l'a trouvé. Elle est innée. Les enfants le savent qui, encore très proches de la conscience pré-verbale, esquissent spontanément les transes cinétiques".
Des critiques d'art à l'instar de Pierre Restany placent Zine "dans la post modernité", estimant que la beauté de sa démarche" réside dans "cette conscience énorme de la modestie de l'humain".