Voilà deux films qui versent dans deux sujets différents mais qui suscitent une polémique autour d’une même question : la liberté d’expression. Les alignements dans notre société sont désormais connus sur le plan culturel. D’un côté, le réalisateur mesfioui Noureddine Lakhmari revient à la charge, en cette année 2012. Après son premier long-métrage «Casanegra», il y avait un investissement du même espace. Mais une approche différente et un sujet à part. Les voix obscurantistes qui refusent de voir en l’art un moyen d’expression sur l’âme profonde d’une société, sa réalité et ses aspirations…L’autocritique, la révision et le fait de se regarder dans le miroir restent des valeurs sûres. D’un autre côté, on avait également le long-métrage «Femme écrite» (Mouchouma) qui recompose la vie d’un mythe-réalité : Mririda, du Haut Atlas. Là aussi, on était au rendez-vous avec l’obstination de certaines salles de projeter ce film … Une grande partie de cette société reste attachée à l’hypocrisie. Cela est sûr.