Autres articles
-
Rupture du soutien aux familles nécessiteuses de Zagora, menaces sanitaires résultant de la prolifération des marécages et des décharges clandestines à Al Oulfa et situation des enseignants suspendus
-
Saint-Christophe-et-Niévès réitère sa position constante en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son intégrité territoriale
-
Omar Hilale met à nu les violations des droits de l’Homme endurées par les populations vivant dans les camps de Tindouf
-
Coup d'envoi à Rabat de la 33ème session de la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique
-
Célébration du 77ème anniversaire de la visite historique de feu SM Mohammed V à Tanger
C’est désormais presque officiel. Un communiqué officiel publié samedi dernier a annoncé l’acquisition par Zain de 31% du capital de l’opérateur marocain Wana, filiale du duo SNI/ONA. L’opérateur koweïtien pour principal associé dans cette opération le fonds baptisé «Al Ajial Investment Fund Holding». Les investisseurs koweïtiens paieront 324 millions de dollars, soit 2,85 milliards de dirhams en contrepartie de 31% dans le capital de Wana. Cet investissement permettra à Wana de poursuivre son plan de développement ainsi que le lancement de sa nouvelle licence GSM.
L’annonce officielle sera faite lors de la prochaine visite que compte effectuer le premier responsable de Zain au Maroc. La conclusion de ce contrat avec le troisième opérateur marocain ne manquera pas de donner un nouveau souffle à ce dernier qui aurait des difficultés à financer son plan de développement. Le contrat inaugurera également l’arrivée des opérateurs des pays du Golfe au Maroc comme c’est le cas dans les autres pays du Maghreb et en Egypte.
Il faut reconnaître que les opérateurs opérant au Maroc restent concentrés sur le grand public. Par ailleurs, les entreprises marocaines enregistrent un retard flagrant et ne tirent que très relativement profit des avancées technologiques des télécoms dans le monde. Il suffit de constater le niveau des services qui leur sont offerts pour se rendre compte de cette réalité.
Certes, le secteur des telecoms enregistre des avancées certaines depuis l’arrivée du troisième opérateur sur le marché. Il faut, toutefois, une réelle percée au niveau des services et prestations à forte valeur ajoutée.
L’existence sur le marché national de trois opérateurs n’a pas, pour autant, favorisé l’émergence d’une économie basée sur les télécommunications.
Alors que les opérateurs commercialisent déjà le très haut débit et la 4ème génération, l’on se contente au Maroc de la 2ème génération et timidement de la 3ème génération.
De surcroît, les usagers réguliers du très haut débit comptent environ 150.000 abonnés en France, ils ne sont que quelques-uns au Maroc.
Outre la question du financement, le choix par l’opérateur marocain de Zain n’est pas fortuit. Après avoir réussi son lancement, Wana aurait atteint l’âge de maturité qui lui permettra, non seulement, de consolider le segment sur lequel il s’est imposé, mais également s’attaquer aux autres branches d’autant plus que le marché n’est pas réellement développé.
Par ailleurs, les récents départs observés au niveau des managers de Wana ne sont pas forcément négatifs tant que la gouvernance est collective et encadrée par les actionnaires principaux de cet opérateur télécom.
L’annonce officielle sera faite lors de la prochaine visite que compte effectuer le premier responsable de Zain au Maroc. La conclusion de ce contrat avec le troisième opérateur marocain ne manquera pas de donner un nouveau souffle à ce dernier qui aurait des difficultés à financer son plan de développement. Le contrat inaugurera également l’arrivée des opérateurs des pays du Golfe au Maroc comme c’est le cas dans les autres pays du Maghreb et en Egypte.
Il faut reconnaître que les opérateurs opérant au Maroc restent concentrés sur le grand public. Par ailleurs, les entreprises marocaines enregistrent un retard flagrant et ne tirent que très relativement profit des avancées technologiques des télécoms dans le monde. Il suffit de constater le niveau des services qui leur sont offerts pour se rendre compte de cette réalité.
Certes, le secteur des telecoms enregistre des avancées certaines depuis l’arrivée du troisième opérateur sur le marché. Il faut, toutefois, une réelle percée au niveau des services et prestations à forte valeur ajoutée.
L’existence sur le marché national de trois opérateurs n’a pas, pour autant, favorisé l’émergence d’une économie basée sur les télécommunications.
Alors que les opérateurs commercialisent déjà le très haut débit et la 4ème génération, l’on se contente au Maroc de la 2ème génération et timidement de la 3ème génération.
De surcroît, les usagers réguliers du très haut débit comptent environ 150.000 abonnés en France, ils ne sont que quelques-uns au Maroc.
Outre la question du financement, le choix par l’opérateur marocain de Zain n’est pas fortuit. Après avoir réussi son lancement, Wana aurait atteint l’âge de maturité qui lui permettra, non seulement, de consolider le segment sur lequel il s’est imposé, mais également s’attaquer aux autres branches d’autant plus que le marché n’est pas réellement développé.
Par ailleurs, les récents départs observés au niveau des managers de Wana ne sont pas forcément négatifs tant que la gouvernance est collective et encadrée par les actionnaires principaux de cet opérateur télécom.
