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Le naturel chez Yassine, c’était la guitare et rien d’autre. Lors de la première édition du Festival Casa Music, il a étonné par sa virtuosité et sa voix suave.
C’est aux Etats-Unis qu’il tombe amoureux de la guitare. Mais pour s’en procurer une, il a fallu qu’il relève un défi lancé par un guitariste qui jouait dans un groupe avec son frère et qui avait posé comme condition pour intégrer cette formation, l’apprentissage d’un certain nombre de succès, notamment trois grands titres du grand guitariste Stevie Ray Vaughan. Ce fut fait après un travail acharné, et du coup il a intégré de plain-pied le monde magique des sonorités de la guitare.
A force de s’entraîner et de travailler, Yassine est devenu lui aussi un virtuose de la guitare et devient le plus jeune membre d’une formation composée de 14 musiciens. Il joue pour Ike Turner, le producteur et ex-mari de Tina Turner et accompagne le grand Carlos Santana.
Après cette riche expérience, il retourne au bercail et après une période d’observation, il se lance dans une carrière en solo et enregistre un premier titre en anglais du nom de « Faling ».
Et comme il est devenu imbu des rythmes latins et de la musique noire d’une façon générale, après son séjour américain, il opte pour un style qui allie en quelque sorte le blues, le jazz et le reggae dans un genre qu’on appelle aujourd’hui World Music.
Yassine n’est pas un aliéné et aime beaucoup la musique populaire marocaine. Il aime aussi la bonne humeur et l’humour et lorsqu’il joue un air de chaâbi, c’est toujours avec des clins d’œil d’humour et de bonne ambiance. D’ailleurs, il prépare un single en duo qui a pour nom « Nebghik » ; c’est dire que même en étant capable d’interpréter les morceaux les plus difficiles de jazz et d’autres styles, il reste fortement ancré à sa société, son pays et sa culture. N’est-ce pas là le gage de la réussite. ?