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Par le biais de ce film, la réalisatrice Ismahan Lahmar brosse, en 70 min, le portrait d’une famille tunisienne, où la maman poule Zakia en adoration devant son fils "Selim", sacrifie tout le reste de la famille pour lui. Le « Chouchou » de sa maman empoisonne la vie de toute la famille par son omniprésence confortée par les « gâteries » de la maman qui lui répète que seule la mort va les séparer.
Cette comédie humoristique donne à voir un conflit entre l'amour et la haine exprimée par les autres membres de la famille à ce fils gâté; la solution : le marier pour s'en débarrasser. Le choix de ce synopsis n'est pas fortuit puisque la réalisatrice a voulu traiter du sujet de l'égalité entre les genres, a-t-elle confié à la MAP, ajoutant que la mère adore tellement son fils qu'elle ignore totalement le mariage de sa fille.
Lauréate de l’École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) de Paris, la réalisatrice a exprimé son bonheur de participer à cette édition relevant que le cinéma tunisien, qui fait face aux manques de moyens de production, a fait le pari d'introduire les voix des femmes devant et derrière les caméras sous une vision politique, culturelles et sociales différentes.
La diversité des films tunisiens projetés lors de ce festival traduit la richesse du 7e art tunisien qui a su s'ériger en tant qu'expérience différente dans l'espace maghrébin, arabe et africain mais également dans le bassin méditerranéen, a souligné Mme Lahmar, notant que la gent féminine a eu un impact considérable sur le développement de ce domaine.
Les organisateurs ont choisi d'accueillir le cinéma tunisien parce qu'il s'est imposé au niveau régional et international, mais également grâce aux efforts des cinéastes pour faire évoluer la créativité et ainsi rehausser la valeur des films. L'expérience cinématographique tunisienne met en relief la présentation de plusieurs réalisateurs et réalisatrices qui ont une riche filmographie qui a suscité l'intérêt de ce festival de par les questions profondes qu'elle pose sur l'élément humain. Le cinéma du pays du Jasmin a acquis une notoriété à l'échelle internationale. Le cinéma tunisien a été invité à cette édition pour partager son expérience, ont relevé les organisateurs, ajoutant que le cinéma reflète aujourd'hui les aspirations des citoyens et de la société.
Cinq longs métrages de réalisatrices tunisiennes sont projetés dans le cadre du festival. Elles traitent de la question des femmes et son impact sur la société tunisienne. Cet événement culturel, organisé à l’initiative de l'Association Bouregreg, du 16 au 21 septembre, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, se veut une ouverture sur les différentes écoles et instituts du cinéma pour contribuer à la consolidation d'une culture cinématographique saine.