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Il a tweeté s'être déjà entretenu avec des représentants du gouvernement afghan en charge du processus de paix, avec qui «l'urgence de faire des progrès sur un accord inter-afghan» a été discutée.
Le diplomate américain s'était préalablement arrêté à Londres et Bruxelles en quête de soutien pour son plan de paix. Il avait rencontré la semaine dernière des représentants chinois, russes et de l'Union européenne à Washington.
Les Etats-Unis et les talibans ont entamé durant l'été 2018 des discussions bilatérales à Doha, dont le prochain cycle devrait se tenir en avril.
Après la dernière session, conclue le 12 mars, Zalmay Khalilzad avait fait état de «vraies avancées», évoquant un «accord préliminaire» sur les «garanties» que les talibans doivent fournir en matière de contreterrorisme et sur le «retrait des troupes» américaines d'Afghanistan. Le calendrier et les mesures détaillées doivent être «finalisés», avait-il précisé.
Durant ces discussions, les talibans avaient toutefois indirectement démenti avoir abordé les questions d'un cessez-le-feu en Afghanistan et d'un dialogue avec le gouvernement de Kaboul, contrairement à des affirmations de Washington.
Les autorités afghanes se sont à maintes reprises plaintes d'être laissées à l'écart du processus qui, selon elles, sape la légitimité du gouvernement de Kaboul, déjà qualifié de «marionnette» des Etats-Unis par les talibans.
«On ne sait pas ce qui se passe. La transparence n'est pas suffisante», avait tonné en mars le conseiller afghan à la sécurité nationale Hamdullah Mohib, proche du président afghan Ashraf Ghani, lors d'une visite aux Etats-Unis. «Nous sommes les derniers à être tenus au courant», avait-il déploré.
De nombreux Afghans craignent que le fragile gouvernement d'union nationale d'Ashraf Ghani ne s'effondre si les troupes américaines se retirent, ce qui pourrait permettre aux talibans de revenir au pouvoir, et déclencher une nouvelle guerre civile sanglante.