-
Des Américains sanctionnés pour avoir critiqué Charlie Kirk après sa mort
-
Frappes russes en Ukraine : Nouvelle incursion d'un drone dans le ciel d'un pays de l'Otan, en Roumanie
-
Nombre d’habitants ayant quitté Gaza-ville : Israël avance 250.000 et la Défense civile annonce 68.000 personnes
-
Des dirigeants arabes et musulmans lundi au Qatar pour condamner l'attaque israélienne

S'exprimant devant un petit groupe de journalistes à Tel Aviv, le général Martin Dempsey n'a pas évoqué en détail cette question des livraisons d'armes. Il a déclaré qu'il n'était "pas surprenant" d'assister à une forme de collaboration entre rebelles dits modérés et activistes islamistes puisqu'ils partagent un ennemi commun.
"Le véritable défi pour la communauté du renseignement, franchement, c'est de savoir quand ils collaborent juste sur un point précis à un moment précis et quand ils pourraient en fait s'allier les uns avec les autres", a dit Martin Dempsey à l'entame d'une tournée en Israël et en Jordanie.
Conformément à ce qu'ont déjà déclaré des responsables américains, le chef d'état-major de l'armée américaine a répété que les forces gouvernementales syriennes déplaçaient parfois des armes chimiques.
"Cela se produit fréquemment et je pense que cela reflète probablement le fait que le régime redoute que si (cet arsenal) devait être entreposé quelque part de manière permanente, cela pourrait le rendre vulnérable", a-t-il dit.
Martin Dempsey doit rencontrer mardi le général Benny Gantz, chef d'état-major de l'armée israélienne, qu'il a davantage rencontré que n'importe quel autre de ses homologues, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
A Amman, il a déclaré qu'il évoquerait avec ses interlocuteurs jordaniens la possibilité d'un renforcement de la coopération en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). Environ un millier de militaires américains sont déployés en Jordanie, notamment pour faire voler des avions de chasse F-16 et s'occuper de batteries antimissiles Patriot censées parer à toute attaque syrienne.
"Il y a certaines choses que nous faisons mieux que n'importe qui dans le monde et que nous pouvons partager avec les partenaires qui le désirent si le besoin s'en fait sentir", a dit Martin Dempsey.