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Pour ceux qui ne le savent pas, en 2010, le chanteur, encore inconnu, a été poursuivi par un tribunal de New York pour «agression et viol». Libéré sous caution avant d’être jugé, il en avait profité pour fuir. Jamais jugé, l’artiste est sommé par la Cour suprême de l’Etat de New York de se présenter au tribunal. S’il retourne aux Etats-Unis, il risquerait jusqu’à vingt-cinq ans de prison.
Toujours selon les responsables du magazine, le but était de lever le voile sur les non-dits et aller à la source de l’information tout en gardant une stricte neutralité. Mais peut-on vraiment parler de neutralité lorsque le journaliste tutoie son interviewé et qui de surcroît publie un selfie avec lui dans le magazine. «Pour le tutoiement, cela n'a pas été corrigé lors de l'impression du magazine, je vous l'accorde. Pour le selfie, c'est simplement pour montrer que nous avons fait notre travail d'aller jusqu'à Paris pour obtenir cette interview», explique l’auteur de l’interview dans un entretien accordé à nos confrères du Huffpostmaghreb. Mais comment peut-on expliquer qu’à aucun moment dans l'interview, le journaliste n'écrit que le chanteur est poursuivi pour «viol aggravé» et «violences volontaires aggravées» ? Pour évoquer ce lourd dossier, il parle de
«l'affaire de Paris».
Interrogé s’il comprend tout de même que certains lecteurs soient heurtés par cette couverture, surtout en cette période où les affaires d'agressions sexuelles, notamment dans le milieu des célébrités, sont de plus en plus médiatisées, l’auteur de l’interview avec Saad Lamjarred explique que personne n’est parfait et qu’il n'a peut-être pas su bien faire. «Je demande pardon à certains lecteurs si je les ai offensés. J'ai toujours défendu les droits des femmes et VH aussi. Mais tant mieux si cet article fait débat et si d'autres journalistes vont chercher aussi des informations afin que chacun de nous apporte son grain de sel. À la fin, on aura, peut-être, le début d'une vérité» conclut-il.