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Deux personnes, dont un moine bouddhiste, ont été tuées mercredi, selon la police. Mais aucun bilan officiel n'était disponible jeudi.
La ville compte 80.000 habitants dont environ 30.000 musulmans qui cohabitaient sans difficulté jusqu'à présent.
Mais ces incidents surgissent dans un contexte de grande tension entre bouddhistes et musulmans. Deux vagues de violences entre des membres de l'ethnie bouddhiste rakhine et des musulmans apatrides de la minorité des Rohingyas ont fait au moins 180 morts et plus de 115.000 déplacés en 2012, dans l'Etat Rakhine (ouest).
Les violences de l'Etat Rakhine, qui ont déclenché un exode de boat-people rohingyas en Asie du sud-est, ont mis en lumière un racisme profondément inscrit dans une importante frange de la société, qui considère le bouddhisme comme partie intégrante de la culture nationale.
L'Etat ne reconnaît pas les 800.000 Rohingyas de l'Etat Rakhine comme une minorité officielle. Et après des décennies de persécutions, ils sont toujours considérés comme des immigrés illégaux par la majorité des Birmans qui ne cachent pas leur franche hostilité à leur égard.
Au-delà de cette minorité des Rohingyas, que l'ONU considère comme l'une des plus persécutées du monde, la majorité ethnique bamar (ou birmane) a eu des rapports difficiles avec les musulmans ces dernières décennies.