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«Ecrire un poème, c’est rendre les choses obscures pour qu’elles donnent de la lumière». Mohamed El Jerroudi ne pouvait mieux exprimer le mystère de la création poétique. Cette définition, il la doit sans doute aussi à sa passion pour la peinture, car ce poète marocain est également critique d'art. Son écriture ne fonctionne-t-elle pas comme des pinceaux brossant des surfaces de nuit avec une matière dense, composée de mots simples et lumineux qui sculptent le ciel et dévoilent les étoiles ?
L’encre de Mohamed El Jerroudi est brûlante, elle dessine les mots, fait danser l’âme, raconte comment «le temps nous dévore et nous déshabille devant la mort», mais aussi, avant l’inéluctable, célèbre la vie et la beauté.
Livre de silence et de recueillement, «Cœurs Absents» évoque dans un langage fluide comme un sang vivant, une spiritualité berbère étrange, émouvante, proche de la terre et du ciel. Comme le souligne si bien l’écrivain belge Jean Botquin.