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C’est dans le cadre de la coopération espagnole avec le tissu associatif local que le projet a vu le jour en 2002. Après l’identification des maisons rurales susceptibles de faire partie des circuits touristiques, cinq maisons ont été restaurées. Rif Chaouen joue le rôle d’intermédiaire entre les opérateurs touristiques (nationaux et internationaux) et les propriétaires des maisons. Formés dans des domaines comme le marketing touristique ou la commercialisation des produits, les responsables de Chaouen Rif ont identifié les ressources de chaque maison (environnement, géographie, artisanat…) et décliné des offres spécifiques et personnalisables : « Un coup d’œil » propose des excursions et des activités afin de découvrir le temps d’une demi-journée la vie rurale chaouenie.
« Nos racines » est une offre qui donne l’occasion aux touristes de découvrir plus profondément l’environnement des maisons rurales de la région, le temps d’un week-end, voire plus. La troisième gamme, « Nos trésors » est une offre spécialisée au sens où elle propose des circuits spécialisés en fonction de plusieurs thématiques (histoire, gastronomie, traditions, culture…).
Des offres consultables sur le site qu’ils ont créé (www.chaouenrural.org). Petit à petit, les propriétaires de ces maisons rurales ont été entièrement impliqués dans l’Association Rif Chaouen. Une fois que le produit touristique était clairement identifié, l’accueil des premiers touristes a pu se faire.
En 2008, 985 touristes ont été accueillis contre 425 en 2007. Des touristes espagnols pour la majorité mais l’on trouve également des Marocains, des Portugais, des Français ou des Hollandais. Actuellement, ce ne sont pas moins de neuf auberges qui ont été intégrées dans le réseau. L’objectif de ce concept est simple : participer au développement du tourisme de la région de Chefchaouen, permettre à la population rurale (surtout celle qui est intégrée au réseau d’auberges rurales) de participer activement à cet essor touristique tout en lui assurant un revenu « direct ». Propriétaires des maisons rurales, coopératives agricoles, artisans, opérateurs touristiques… tout le monde y trouve son compte. Un tourisme citoyen qui permet à la population rurale de ne plus être présentée seulement comme « folklore »…