Vernissage de l'exposition "Résonances" de l'artiste peintre Nabil El Makhloufi

Mercredi 1 Octobre 2025

Le vernissage de l'exposition "Résonances" de l’artiste peintre Nabil El Makhloufi a eu lieu mardi soir à la galerie L’Atelier 21 à Casablanca, en présence de plusieurs personnalités du monde de l’art et de la culture.

Cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 1er novembre prochain, marque la quatrième collaboration entre l’artiste et la galerie L’Atelier 21, offrant au public un voyage introspectif à travers une œuvre profondément marquée par les thèmes de l’exil, de l’identité et du collectif.

A travers cette série d’œuvres, l’artiste propose un regard singulier sur l’humain en mouvement, entre appartenance et solitude, entre mémoire et devenir. "Résonances" s’inscrit ainsi dans la continuité d’un parcours artistique exigeant, et propose aux visiteurs une expérience sensible, à la fois esthétique et existentielle.

"L'exposition évoque cette vibration persistante d'une corde frappée, une onde invisible mais sensible, nourrie de mémoire, de quête, de distance et de silence", a souligné Nabil El Makhloufi, dans une déclaration à la MAP.

"Mon travail est né de l’écart. L’écart entre deux cultures, deux réalités, deux sensibilités. C’est là que surgissent les images, les tensions, les silences", a-t-il expliqué.

"Résonances n’est pas seulement une exposition, c’est une méditation visuelle. Nabil El Makhloufi explore les interstices de l’existence humaine, entre présence et absence, entre ancrage et déracinement", a déclaré, pour sa part, la directrice de la galerie L’Atelier 21, Nadia Amor.

"Le travail de l'artiste interpelle par sa capacité à instaurer un espace de silence chargé de sens. Il ne cherche pas à imposer un message, mais à provoquer une résonance intérieure, une quête individuelle. C’est une peinture de l’entre-deux, du doute, du fragment, qui invite à la réflexion autant qu’à la contemplation", a-t-elle ajouté.

Originaire de Fès et formé à l’Académie des arts visuels de Leipzig, Nabil El Makhloufi inscrit sa pratique dans un dialogue entre deux univers culturels : le Maroc et l’Allemagne. Ses toiles, dominées par la figuration et oscillant entre réalisme et onirisme, plongent le spectateur dans une atmosphère silencieuse, suspendue, toujours chargée de sens.

Libé

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