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Vendredi matin à Bruxelles où il participait à un sommet européen, le président François Hollande a indiqué que cette opération avait pour objectif la lutte contre le terrorisme et la tenue d’élections législatives selon le calendrier prévu.
Le terrorisme “est installé” au Mali, “au sud de la Libye, sans doute encore au nord du Niger et au sud de l’Algérie” et “il n’a pas été vaincu par notre seule intervention au Mali” même s’il “a été abîmé, attaqué”, a-t-il souligné.
Mercredi des islamistes armés ont mené une nouvelle attaque contre des positions de l’armée tchadienne à Tessalit, dans l’extrême nord-est du Mali, à plus de 500 km de la zone de l’opération. Depuis près de trois semaines, des groupes jihadistes ont lancé une série d’opérations dans le vaste Nord malien.
Interrogé sur ces attaques, le colonel Jaron a souligné que les forces françaises n’étaient pas surprises de “voir ponctuellement de tels groupuscules se mettre en oeuvre” à l’approche des législatives, dont le premier tour est prévu le 24 novembre.
Malgré la présence de milliers de soldats français et africains dans le nord du Mali pour les traquer, les jihadistes ont mené depuis septembre trois attaques dans la région.
Mercredi, deux soldats tchadiens et un enfant malien ont été tués, et six militaires tchadiens blessés dans une attaque suicide combinant voiture piégée et tirs à l’arme lourde à Tessalit, à 1.700 km au nord-est de Bamako, près de la frontière algérienne. Cinq assaillants ont été tués, selon l’armée tchadienne.
L’attentat a été revendiqué auprès de l’AFP à Bamako par Sultan Ould Bady, chef d’un petit groupe jihadiste lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).