
«Entre la France et l’Espagne, nous avons la même conception de ce qu’il y a à faire dans les semaines qui nous séparent d’un certain nombre de rendez-vous», a déclaré le président français à l’issue du 21e Sommet franco-espagnol à Paris. Il a cité notamment le Conseil européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles et celui prévu les 13 et 14 décembre.
Dès le Conseil d’octobre, «nous devons avancer autant qu’il sera possible sur l’Union bancaire, sur la supervision des banques, la Banque centrale européenne en ayant la responsabilité au niveau de la zone euro et l’ensemble des banques devant être couvertes», a déclaré François Hollande lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement espagnol.
«Ensuite d’autres étapes devront être franchies pour l’Union bancaire», a-t-il ajouté plaidant pour le respect du pacte de croissance dont il avait été un ardent défenseur lors du Conseil européen de juin pour accompagner les mesures de rigueur budgétaire.
En juin, «des décisions ont été adoptées, nous voulons que ces décisions soient respectées et nous voulons que cela se fasse avant de la fin de l’année», a renchéri M. Rajoy. «Il n’y a aucune raison pour que ce que nous avons décidé en juin ne puisse pas se faire en décembre», a-t-il plaidé.
M. Hollande a affiché sa solidarité vis-à-vis de la quatrième économie de la zone euro confrontée à un endettement record. «Quand il n’y a pas de croissance en Espagne, il ne peut y avoir non plus en France. Quand il y a des problèmes de liquidité en Espagne (...) il y a des conséquences» sur l’activité économique en France, a-t-il souligné. «Donc nous sommes liés» et «nous avons décidé d’agir en commun».