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Interrogé sur le pourquoi d’un nouveau parti aujourd’hui, Mohamed Fariss répond par cette question : «Pourquoi pas aujourd’hui un nouveau parti si ce dernier a la possibilité d’apporter une valeur ajoutée à la dynamique tant espérée pour la scène politique nationale ?». Comme le slogan de son congrès constitutif l’indique, «Citoyenneté et quiétude», ce nouveau-né prétend contribuer sereinement à la culture des valeurs de citoyenneté en général et au respect de l’environnement en particulier. Les membres du bureau politique de ce parti, 28 au total, seraient d’anciens militants écolos, dont notamment Mohamed Fariss qui préside depuis belle lurette à Béni Mellal une ONG chargée de la défense de l’environnement et du développement durable.
Ces membres dirigeants ont choisi de créer en 2005 un courant à part au sein de leur ancien parti, Parti socialiste unifié (PSU), connu sous l’appellation «Courant de la liberté d’initiative». Ils prendront plus tard leurs distances avec le PSU, en mettant sur orbite ce qu’ils appelaient «le Groupe de la liberté d’initiative». La création du PGV se veut ainsi l’aboutissement de ce patient processus politique lancé en 2005 visant à installer une nouvelle manière de faire de la politique au Maroc.
Maintenant, pourquoi aujourd’hui un parti à vocation écologique ? Ce parti serait-il juste un «effet de mode» par ces temps où il est question au Maroc d’énergies propres, de Charte nationale de l’environnement» … ?
«Notre action en faveur de l’environnement ne date pas d’aujourd’hui, nous capitalisons une riche expérience en matière écologique que nous comptons mettre au service de notre pays», précise Mohamed Fariss, qui exprime par la même occasion l’intransigeance de son parti sur le respect également des valeurs démocratiques. Il en veut pour exemple la représentativité à hauteur de 20 pour cent pour les femmes et 30 pour cent pour les jeunes dans les instances dirigeantes du parti.
150 personnes siègent au sein du Conseil fédéral de ce parti (équivalent de Conseil national) et pas moins de 28 occupent le Bureau du Conseil national (équivalent de bureau politique). En ce qui concerne l’élection des autres instances, le PGV annonce qu’elle se fera dimanche prochain. Dernière ligne droite pour la mise en marche de cette nouvelle formation qui se revendique de la grande famille de Gauche.