
«Toute la ville ressemble à un champ de ruines», a constaté Glenn Lewis, le maire de Moore, ville de 50.000 habitants choqués par la soudaineté et la violence de la catastrophe.
Dans les rues jonchées de débris, l’électricité est coupée, les panneaux de signalisation ont disparu et les voitures sont empilées les unes sur les autres comme dans un coffre à jouets.
Sur les 240 blessés recensés, au moins 60 sont des enfants, ont signalé les hôpitaux de la région.
Les services météorologiques ont lancé une première alerte 16 minutes avant l’arrivée de la tornade, juste après 15h00 (20h00 GMT), ce qui est un délai supérieur aux dix minutes habituelles. Ils l’ont classée au rang EF4 sur l’échelle de Fujita, le deuxième niveau le plus élevé avec des vents pouvant aller jusqu’à 320 kilomètres à l’heure.
Selon les médias américains, la tornade se déplaçait sur une largeur de trois kilomètres.
Des témoins affirment qu’elle a été plus dévastatrice que celle, qui, avec des dizaines d’autres, a ravagé la région le 3 mai 1999, faisant plus de 40 morts et détruisant des milliers d’habitations. Cette tornade-là était classée EF5, c’est-à-dire qu’elle s’accompagnait de vents soufflant à plus de 320 km/h.
Les tornades de 1999 dans l’Oklahoma ont provoqué plus d’un milliard de dollars de dégâts. Seules les tornades de Joplin et Tuscaloosa en 2011 ont été plus coûteuses.
Des Grands Lacs au Texas, les Etats-Unis se trouvent en pleine saison des tornades. Dimanche, elles ont déjà fait deux morts et 39 blessés dans l’Oklahoma.