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Une ambiance bon enfant. Des rythmes électrifiés. Des moments de joie et de liesse. La grande scène située sur le versant des dunes vivait l’un de ses moments forts. Une harmonie totale entre Dame nature, chaleur humaine et apport artistique. La musique qui a, trois jours durant, rompu le silence du désert, et de quelle façon ! Dispersés sur les dunes, les gens présents avaient tous le même cœur. Une loi générale qu’impose la majesté des lieux. Le grand public était de retour plein de verve et d’amour.
Le jeune Mégri a ainsi émerveillé les festivaliers par ses nouveaux tubes «Winek» et «Mantach wahdak al bal» avec un verbe bien choisi et compris. Le rythme et le mouvement de l’artiste sur scène ont donné davantage de cadence et de rythme aux jeunes comme aux adultes. L’heure est au bonheur, la foule s’en saisit magnifiquement. Les drapeaux amazighs aux belles couleurs étaient brandis au ciel, pour des chansons dites en dialecte marocain … une symbiose indéniable.
Pour marquer un moment nostalgique qui apporte au lieu sa paix, sa douceur et son aménité, il propose au public et aux fans des Mégri l’un des succès de la famille, à savoir la très célèbre chanson «Lili touil» : pas besoin d’une chorale, un grand public composé de jeunes répète les belles paroles, même Rose, la ressortissante et artiste française. Le tonnerre d’applaudissements est bien mérité.
Et pour rendre hommage aux habitants du Sahara, il chante « Sahraoui » qui élève de nouveau le ton et fait bouger la foule, et n’oublie pas d’enchainer sur le fameux tube des légendaires Jil Jilala « Laâyoune aïniya » qui a fait vibrer tout le monde. Et dire que la génération des jeunes d’aujourd’hui n’a rien à voir avec les chansons d’hier !
Un autre menu s’ajoute aux autres moments phare de cette quatrième édition du Festival international de Merzouga.
Au programme, figuraient également des workshops musicaux comportant des fusions entre différents rythmes du monde, tels les cornemuses anglo-saxons joués par les «Scoth on the rocks», des spectacles de la troupe française multiculturelle «Zagazic», du reggae avec Roots brothers, des rythmes latino interprétés par les Italiens d’Adenia et les Espagnols de Lilit I Dionis, Duo Sistorms et la banda Morisca, ainsi que de l’art chorégraphique avec Dunes d’el Desert…
Pour les participations marocaines, elles ont été assurées par de nombreuses troupes gnaoua, issues de la région de Merzouga, le chanteur marocain Mouloud Meskaoui, les groupes Imeghrane, Imodda, Oudaden, Hobi, Babylone System, Imdiazen et génération Taragalte, ainsi que Lahcen Achiban.
Notons que des conférences ont également ponctué cette 4ème édition. Elles s’articulaient autour de «La tolérance et la paix», du «Tourisme saharien» ainsi que «La musique, comme signe d’appartenance universel» et «Le Sahara marocain et la sûreté régionale».