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Le Maroc continue de déployer des efforts louables pour "promouvoir la sécurité, la pacification et l'intégration des peuples du Maghreb", en abritant une réunion de haut niveau entre le président de la Chambre des représentants en Libye et le vice-président du Conseil présidentiel libyen, écrit l'agence de presse argentine «Alternative Press Agency».
Cette réunion «au sommet» entre Aguila Saleh et Abdallah Hussein Al-Lafi, vise à préparer les conditions adéquates pour les prochaines élections en Libye, avec la «contribution et la bonne volonté de la diplomatie marocaine pour aider à trouver une solution».
Les efforts de la diplomatie marocaine se concentrent sur le rôle de médiation entre les parties pour surmonter le différend actuel au sein du gouvernement national d'unité en Libye, dirigé par le Premier ministre par intérim Abdul Hamid Dbeiba et la Chambre des représentants libyenne présidée par Aguila Saleh.
Le différend, précise le média argentin, porte sur la tenue simultanée des élections présidentielle et législatives ou l’élection d’un nouveau président par le Parlement en décembre prochain.
Selon la même source, le Maroc considère que les difficultés actuelles qui entravent la préparation de ces élections peuvent être surmontées par une «volonté et un dialogue serein, faisant prévaloir les intérêts de la Libye».
L’autre aspect auquel le Maroc peut apporter son expérience est la recherche d'une authentique réconciliation nationale entre les Libyens grâce à l’expérience accumulée par l’Instance équité et réconciliation mise en place sous les directives de SM le Roi Mohammed VI.
Il s’agit, selon le média argentin, d’un «nouveau succès pour la diplomatie royale dans ses efforts pour promouvoir la pacification et l'intégration des pays du Maghreb, en dépit des tentatives de sabotage de l'Algérie, qui a rejeté la proposition du Roi Mohammed VI d’établir une nouvelle relation bilatérale».
Par ailleurs, «Alternative Press Agency» s’étonne que l’Algérie réponde à la main tendue du Maroc par « la rupture des relations » avec Rabat, dénonçant « les tentatives infructueuses de certaines parties pour maintenir leur mainmise sur les peuples d'Afrique et isoler le Maroc au niveau international ».