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C’est de ce monde qu’il a tissé la matière incandescente de son œuvre. Comme l’écrit Salim Jay dans son Dictionnaire des écrivains marocains: «L’auteur se plonge dans un monde interlope pour en saisir les paramètres délirants, comme s’il cherchait à révéler, depuis l’obscur des fantasmes et la clandestinité des bouges, le secret honteux de la malchance d’être au monde sans changer la vie».
A partir des années 90, il écrit dans la fièvre.
En 1992, après la parution de « Demoiselles de Numidie » aux Éditions de l’Aube, il renonce à éditer ses textes jusqu’à ce que Salim Jay l’introduise auprès des Éditions de la Différence, qui éditera l’ensemble de son œuvre inédite.
De ce roman, le même Salim Jay disait: «On ne connaît pas d’autre écrivain marocain de langue française qui ait fait preuve d’une originalité aussi fulgurante, aussi corrosive, mêlant la tendresse la plus épanouie à la description la plus choquante, la plus vraie des sévices sacrificiels imposés par le monde prostitutionnel».
S’il est un trait de son œuvre qui a frappé ses lecteurs, c’est aussi la richesse de sa langue. Pour Mohamed Nedali, son écriture est un «hommage à toute la littérature, pas seulement en langue française mais aussi en arabe. J’ai été touché par sa grande culture». «Mohamed Leftah était un grand lecteur, rappelle-t-il. On ne trouve pas une page qui ne soit un hommage à la littérature. Mokhtar Chaoui, lui, saluait «le plus grand rhétoricien parmi nos écrivains. Il brisait les tabous sans jamais tomber dans la vulgarité».
Leftah est mort au Caire le 20 juillet 2008.








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