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Un restaurant marocain à Kinshasa

Des plats dont la renommée a dépassé les frontières


MAP
Vendredi 21 Juin 2013

Un restaurant marocain à Kinshasa
Décidément, la cuisine marocaine et ses plats succulents amorcent leurs croisières gustatives au-delà des frontières pour faire réussir leur pérégrination en plein cœur des contrées africaines, avec pour toile de fond une douceur et une saveur culinaires toujours "pittoresques" même à plusieurs milliers de kilomètres.
En plein centre de la méga-métropole de la République démocratique du Congo (RDC), Kinshasa, précisément dans la commune huppée de la Gombe, s'érige magistralement un somptueux et splendide restaurant marocain qui, tout en suscitant l'engouement des fins gourmets et même des "novices", est pris d'assaut lors des "heures de pointe culinaires".
En Afrique, continent connu communément sous l'appellation généreuse de "Mama Africa" (terre nourricière), la gérante du restaurant, Mme S. Bouchra, ne mâche pas ses mots: "Nous ne ménageons aucun effort et nous ne lésinons pas sur les moyens en vue de conférer à ce joyaux marocain la place qui lui échoit sur l'échiquier gastronomique de la capitale congolaise, dont la population est estimée à environ 12 millions d'habitants”.
"Nous essayons également de faire courber l'échine aux plus récalcitrants, éveiller les instincts gustatifs et révéler les intentions gustatives latentes d'une catégorie de la population kinoise aisée qui, jusqu'ici, demeure encore dubitative sur la saveur d'un art culinaire succulent et séculaire", a confié à la MAP, Mme Bouchra, la trentaine, native de la ville de Salé, arrivée à Kinshasa en 2010, après avoir contracté un mariage avec un ressortissant indien, à l'époque établi au Maroc.
En entreprenant l'aventure d'accompagner son époux, un homme d'affaires à Kinshasa, Mme Bouchra, éprise d'un patriotisme inégalé, en décidant de s'arroger le droit d'asile "culinaire" en terre africaine, a songé dès son arrivée sur le sol congolais à monter une affaire grâce au concours et à l'aide financière de son compagnon.
"Le début de mon entreprise était trop difficile, mais grâce à ma persévérance et à ma ténacité, dans un environnement inhospitalier, j'ai pu concrétiser mon rêve et glaner une activité au lieu de rester confinée dans la maison", a-t-elle rappelé, précisant que les tracasseries administratives itératives (taxes exagérées) et le manque de matériel d'équipement approprié (tagines, couscoussières ) et de produits alimentaires typiques, notamment les épices, pour la restauration marocaine, ainsi que le déficit en personnel qualifié, la prise en charge de son hébergement et de son voyage, ont été, entre autres, les entraves essentielles ayant hypothéqué sérieusement son projet avant et même relativement après son lancement.
Pourtant, dès les premiers mois de son opérationnalité effective, le restaurant marocain a repris du poil de la bête et commencé à susciter un écho favorable et étendu auprès d'une clientèle avide de constater de visu et goûter à sa saveur.
Du tagine au couscous en passant par les quatre épices (mrouzia), les olives marinées et le citron confit, sans oublier lahrira (soupe marocaine) et le méchoui, autant de plats, dont l'éclat et la renommée ont dépassé les frontières et réussi à s'imposer et à s'offrir une place de choix dans le giron compétitif "impitoyable" et acharné de la gastronomie mondiale.
"L'art culinaire et le savoir-faire des cuisiniers marocains ont un avenir très prometteur en Afrique subsaharienne. Son universalité n'est plus de mise. Les diplomates accrédités à Kinshasa, notamment américains et européens, étant déjà en poste au Maroc, en raffolent toujours, nostalgie oblige, et conseillent à leurs homologues d'autres missions en RDC à se joindre à eux pour goûter à notre cuisine", a fait remarquer Mme Bouchra.
A vrai dire, l'art culinaire et la gastronomie marocains contribuent amplement à faire connaitre les multiples facettes de la culture et de la civilisation ancestrales du Royaume et à promouvoir son rayonnement de par le monde: l'Afrique subsaharienne en est gracieusement servie sur un "tagine" d'or


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1.Posté par Mohamed le 12/02/2017 11:34 (depuis mobile)
Tout un article et pas une seule fois vous ne mentionnez ni le nom ni l'adresse du restaurant... bande de malins.

2.Posté par Valmy le 17/01/2024 15:34 (depuis mobile)
Vous avez écrit l'article mais n'avez pas mentionné le nom du restaurant et encore moins son adresse.

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