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En juin 2009, Tripoli a ordonné au bureau du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) de quitter le pays, déplore Amnesty International. Or, les ressortissants étrangers sont fortement «représentés» parmi les condamnés à mort - la moitié des 504 personnes attendant de passer devant le peloton d’exécution, en mai 2009. «Ces étrangers sont particulièrement vulnérables, note le rapport, les autorités ne leur fournissant ni traducteur ni la garantie de pouvoir rencontrer immédiatement les représentants consulaires de leur pays d’origine».
Les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile vivent en permanence dans la peur. «Peur d’être arrêtés et détenus indéfiniment dans des locaux surpeuplés, peur d’être exploités, battus et maltraités, peur d’être renvoyés de force chez eux, où les attend un avenir incertain, voire des persécutions et la torture».
Amnesty International relève par ailleurs une contradiction pour le moins gênante : la Libye, membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, refuse que des experts indépendants mandatés par cet organe interviennent sur son territoire.
Une mission d’Amnesty International s’est rendue en Libye, en mai 2009, pour la première fois en cinq ans. Les experts de l’ONG ont séjourné à Tripoli et visité un centre de détention à Misratah, mais n’ont pas été autorisés à se rendre dans la ville secondaire de Benghazi, pour y rencontrer des prisonniers et les proches de victimes de disparitions.
Les délégués d’Amnesty ont soumis aux autorités une liste de plus de 200 personnes arrêtées et disparues depuis 1989, ainsi que les noms de trois dissidents libyens disparus au Caire dans les années 90. Aucune réponse ne leur a été faite en retour.







