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"Il y a un accord sur les grandes lignes d'un règlement, mais il reste des questions en suspens à résoudre" , a-t-il indiqué.
Un plan de sortie de crise, proposé par les monarchies du Golfe, a été accepté et signé par le parti au pouvoir et l'opposition, mais le Président Ali Abdallah Saleh refuse de parapher ce plan qui prévoit son départ du pouvoir, réclamé depuis janvier par la rue qui l'accuse de corruption et de népotisme.
Le Conseil de sécurité a demandé le 21 octobre au Président Saleh de signer ce plan, qui prévoit notamment qu'il remette le pouvoir à son vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi, en échange d'une immunité pour lui et sa famille.
Le plan du Golfe achoppe aussi sur un mécanisme d'application, élaboré à l'initiative de l'émissaire de l'ONU, pour une période de transition.
"Beaucoup a été fait. Il y a un accord sur l'organisation et la gestion de la période de transition" , a affirmé M. Benomar, indiquant toutefois que "des divergences persistent sur le début de la transition, notamment sur les prérogatives du vice-président et le statut du Président Saleh" .
Dans un entretien à la chaîne française France 24, M. Saleh a affirmé lundi qu'il quitterait "bien sûr" le pouvoir après un accord sur le mécanisme de transfert du pouvoir et après des élections présidentielles anticipées.
Il a laissé ainsi entendre qu'il resterait en poste même une fois qu'il aura délégué le pouvoir à son vice-président, ce que conteste l'opposition.
La répression des manifestants qui réclament la démission du Président Saleh et les affrontements entre troupes rivales ont fait des centaines de morts depuis janvier au Yémen.







