Les rues de la ville construite sur des hauteurs sont devenues des torrents dangereux, charriant tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage. Des pannes de courant ont été signalées çà et là et on ne vous dit pas les sentiments ressentis par la population devant cette situation contrariante pour ne pas dire de pagaille.
A bien y regarder, ces petites pluies qui mouillent le Royaume en plus d’être bénéfiques ne sont pas les responsables des nuisances qui ont suivi leur chute. Il faut y voir plutôt la main de l’homme. En effet dans souvent des cas, quand Dame Nature ne reprend pas des droits qu’il lui a spoliés, ces désagréments, quand ce ne sont pas des désastres ou catastrophes, c’est lui qui les a provoqués.
Manque d’entretien et ou, triche ou défaut de conception -pour rester dans le politiquement correct- dans l’infrastructure de la voierie d’où l'accumulation des eaux de ruissellement et l’incapacité de drainage et d’infiltration d’eau, dans une zone donnée, rupture d’un ouvrage de génie ‘’incivil’’ (pont, digue, retenue d’eau ou brèche dans un barrage, etc.) constructions dans les zones à risque sont autant de facteurs entre autres, ici-bled, qui contribuent à amplifier des phénomènes qui à leur origine étaient du domaine de l’anodin et qui ô grimauderie nous sont ressassés à chaque débordement d’eau.
Et la mayonnaise de prendre de plus belle dès l’ajout du moindre brin d’incivisme. L’ambiance et la circulation à Casablanca en sont, autre géographie et autre histoire, à la première goutte tombée, l’illustration même de la bonne conduite, ou presque.