"La commission électorale, présidée par Farouk Soltan accepte l'appel de l'ancien Premier ministre Ahmed Chafiq, en l'autorisant à participer à l'élection présidentielle", selon l'agence de presse MENA.
Lundi soir, le Conseil suprême des forces armées au pouvoir en Egypte a promulgué la loi interdisant aux anciens dirigeants du régime d'Hosni Moubarak de briguer la présidence.
Approuvé récemment au Parlement, le texte, entré en vigueur mardi avec sa publication au Journal officiel, interdit la candidature des personnalités ayant exercé les responsabilités de président, de vice-président ou de Premier ministre dans la décennie qui a précédé le renversement d'Hosni Moubarak, le 11 février 2011.
La loi s'applique également aux membres de la direction du parti alors au pouvoir.
L'adoption de cette loi par le parlement le 12 avril dernier et sa ratification par le Conseil militaire interviennent après la présentation par l'ancien vice-président, Omar Souleimane de sa candidature pour la présidentielle, qui a suscité un tollé au sein de la sphère politique égyptienne.
Par la suite, la haute commission électorale a exclu dix candidats, dont l'ancien chef des renseignements Souleimane, parce qu'ils ne remplissent pas les conditions requises.
Lors de ces élections, les candidatures de 13 candidats représentant les islamistes, les libéraux, mais aussi d'anciens militaires ou encore des fidèles du régime Moubarak ont été validées par la haute commission.
Parmi les plus connus, figurent notamment Amr Moussa, ex-secrétaire général de la Ligue arabe et ancien chef de la diplomatie égyptienne, Abdelmoneim Aboulfoutouh, cadre réformiste des Frères musulmans et Mohamed Morsi, président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issu de la Confrérie.