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L’affaire a commencé lorsque le jeune Abraoui est allé chercher du bois dans la foret usage domestique. Une fois sur place, Abderrahim remarqua la présence des gardes forestiers et tenta de se sauver laissant sur place les quelques bûches qui devaient servir à cuire le « shour » de ce début de Ramadan. Pour ses proches, il fut abattu lâchement. Du côté du Haut Commissariat aux eaux et forêts, c’est un autre son de cloche.
Les responsables de cette instance ont prétexté qu’Abderrahim se trouvait sur les lieux avec deux de ses amis en train de couper clandestinement et illégalement un cèdre. Alertés, les trois gardes forestiers ont regagné les lieux. Un échange de coups de feu s’en est suivi.
Face à cette situation, les proches et les tribus d’Ait Ammou Aissa ont décidé de marcher sur le siège de la province de Khénifra portant le corps du défunt. Arrivés au centre ville, ils furent rejoints par plusieurs citoyens et plusieurs ONG des droits de l’Homme. Ordre aura été donné aux forces de l’ordre de faire usage de la force contre la foule pour s’emparer de la dépouille d’Abderrahim dont le corps se trouve actuellement à l’hôpital provincial de Khénifra.
Une enquête a été diligentée par la gendarmerie Royale et une audition des principaux accusés a été entamée. Pour apaiser l’ire des tribus et des citoyens venus se solidariser avec eux, les autorités ont confirmé l’arrestation des trois gardes forestiers.
Ce qui est sûr, c’est que le pillage de la cédraie dans la région de Khénifra et Midelt ne date pas d’aujourd’hui et qu’à maintes reprises, des responsables censés protéger le patrimoine forestier précieux, auraient trempé dans de sales affaires.