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"Les refus du visa culturel pour plusieurs films (…) nous rappellent la précarité de notre profession et les étroites limites fixées à la liberté de création et d’expression dans notre pays, ainsi que son corollaire, la privation du public algérien d’œuvres l’interpellant, lui redonnant son image, l’image de sa société, de son passé et de son présent avec des regards critiques et diversifiés, alimentant et faisant asseoir la réflexion et le débat démocratique et contradictoire dans notre pays", écrivent-ils.
Les signataires estiment que les dirigeants politiques à l’origine de cette censure "ou validant la bêtise de ceux qui la pratiquent", décrédibilisent la production cinématographique et culturelle algérienne aux yeux de son public et du citoyen, "la poussant à chercher ailleurs la vérité".
Ils se demandent, à ce propos, quel est le sens et l’efficacité de cette censure quand tout est relayé, amplifié et compensé par les réseaux sociaux, expliquant que par contre, sa nuisance et son efficacité sont réelles quant à la fragilisation et à l’assèchement de la création et de la production cinématographique algérienne.
La déclaration évoque la faiblesse de la production et de la diffusion cinématographique, ainsi que la diminution des financements, l’absence "d’une politique réelle de formation" et l’inexistence d’une vraie stratégie de réconciliation de la société avec le cinéma.
Les cinéastes et producteurs algériens estiment qu’il n’y a pas une réelle volonté politique de relancer d’une manière effective le secteur du cinéma en Algérie. "N’est-elle pas la plus impitoyable des censures"?, s’interrogent-ils.