
"Quatre-vingts ans après (...) plutôt que de provoquer panique et rejet, nous avons généré l'enthousiasme de milliers de personnes qui veulent approcher Quentin Tarantino", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Cette stratégie a suscité indignation et moqueries sur les réseaux sociaux, la municipalité prenant aussi ses distances. "L'administration du district ne partage pas l'intention, le contenu, ni les actions réalisées dans le cadre de la supposée stratégie choisie par l'organisation du @FICBAQ, qui a causé un malaise compréhensible dans l'opinion publique et parmi les médias", a twitté le secrétariat de la culture de Barranquilla.
Dans un entretien à Blu Radio, le co-directeur du festival, Giuliano Cavalli, a argué que c'était "une question de visibilité" d'un événement en difficultés économiques. "Nous cherchions à faire connaître le festival parce que nous y travaillons depuis 2013 et nous nous sentons abandonnés", a-t-il déclaré. Il a présenté des excuses pour la "désillusion" causée aux fans de Tarantino, que selon lui le festival n'aurait de toute façon pas les moyens d'inviter avec un budget équivalent à seulement 19.000 dollars.