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Un entraînement spécifique donné à des étudiantes du Canada pour combattre le viol a donné des résultats positifs, réduisant le nombre des agressions, affirme récemment une étude publiée dans le New England Journal of Medicine. Quelque 900 étudiantes de première année de trois universités ont été partagées en deux groupes, l'un effectuant une formation spéciale, l'autre recevant une brochure contre le viol.
Les jeunes filles du premier groupe ont suivi quatre formations de trois heures chacune où elles ont reçu "des informations, conseils et exemples de pratiques à suivre pour évaluer les risques, surmonter les barrières psychologiques et réagir verbalement et physiquement".
Le programme (Enhanced Assess Acknowledge Act Sexual Assault Resistance Program) a été mis en place depuis une dizaine d'années par Charlene Senn de l'University of Windsor (Ontario).
Un an après la fin de la formation, les étudiantes l'ayant suivie ont subi 46% de moins de viols (23 contre 42) et 63% de moins de tentatives de viols que les autres.
Ce programme est le premier en Amérique du Nord à montrer des résultats positifs, selon Charlene Senn.
Les agressions sexuelles sur les campus, notamment aux Etats-Unis où elles toucheraient, sur quatre ans, de 20 à 25% des jeunes filles, sont un problème grave auquel de nombreux programmes s'attaquent.
Mme Senn note cependant que seuls les violeurs potentiels peuvent cesser d'agir, les femmes ne devant pas en être tenues responsables.
Mais l'étude montre qu'en attendant un changement d'attitude ou des programmes à destination des hommes, "on peut donner aux femmes une formation pratique pour qu'elles se protègent elles-mêmes", dit Mme Senn.
Un éditorial en marge de l'étude en a salué le caractère rigoureux mais s'interroge sur la responsabilité qu'on fait peser sur les jeunes filles.
"Que se passe-t-il quand une jeune fille qui a suivi la formation ne peut éviter un viol ?", se demande Kathleen Basile, spécialiste du comportement et des violences sexuelles à l'agence de contrôle des maladies CDC, qui recommande des programmes combinés réalisés avant l'université, à destination des violeurs potentiels et plus largement des communautés concernées.
Les jeunes filles du premier groupe ont suivi quatre formations de trois heures chacune où elles ont reçu "des informations, conseils et exemples de pratiques à suivre pour évaluer les risques, surmonter les barrières psychologiques et réagir verbalement et physiquement".
Le programme (Enhanced Assess Acknowledge Act Sexual Assault Resistance Program) a été mis en place depuis une dizaine d'années par Charlene Senn de l'University of Windsor (Ontario).
Un an après la fin de la formation, les étudiantes l'ayant suivie ont subi 46% de moins de viols (23 contre 42) et 63% de moins de tentatives de viols que les autres.
Ce programme est le premier en Amérique du Nord à montrer des résultats positifs, selon Charlene Senn.
Les agressions sexuelles sur les campus, notamment aux Etats-Unis où elles toucheraient, sur quatre ans, de 20 à 25% des jeunes filles, sont un problème grave auquel de nombreux programmes s'attaquent.
Mme Senn note cependant que seuls les violeurs potentiels peuvent cesser d'agir, les femmes ne devant pas en être tenues responsables.
Mais l'étude montre qu'en attendant un changement d'attitude ou des programmes à destination des hommes, "on peut donner aux femmes une formation pratique pour qu'elles se protègent elles-mêmes", dit Mme Senn.
Un éditorial en marge de l'étude en a salué le caractère rigoureux mais s'interroge sur la responsabilité qu'on fait peser sur les jeunes filles.
"Que se passe-t-il quand une jeune fille qui a suivi la formation ne peut éviter un viol ?", se demande Kathleen Basile, spécialiste du comportement et des violences sexuelles à l'agence de contrôle des maladies CDC, qui recommande des programmes combinés réalisés avant l'université, à destination des violeurs potentiels et plus largement des communautés concernées.