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Des dizaines de personnalités politiques, d'universitaires, de militants et de journalistes ont été arrêtés ces dernières années pour sédition ou d'autres motifs que les défenseurs des droits humains estiment hautement contestables. Zunar a été arrêté et poursuivi à de nombreuses reprises et doit être jugé dans le cadre de neuf procédures déjà engagées contre lui pour sédition. Ses bureaux ont déjà été perquisitionnés et son livre de dessins satiriques politiques est interdit. La plupart des dessins se moquent du Premier ministre Najib Razak et du train de vie luxueux de son épouse.
Rappelons que le chef du gouvernement est soupçonné d'avoir détourné des milliards de dollars au travers du fonds souverain 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ce que lui et le fonds nient. Cette entreprise publique, qu'il a créée peu après son arrivée au pouvoir en 2009, est endettée aujourd'hui à hauteur de 10 milliards d'euros et il est soupçonné d'avoir détourné environ 640 millions d'euros. Ce scandale fait l'objet d'enquêtes aux Etats-Unis et en Suisse. Des milliers de Malaisiens ont envahi Kuala Lumpur, portant des chemises jaunes, le 19 novembre pour demander la démission de Najib Razak, soupçonné de détournements, faisant craindre des affrontements avec les soutiens du gouvernement en place. La tension monte depuis des semaines, après les menaces émanant des "chemises rouges" favorables au gouvernement Razak de s'en prendre aux "chemises jaunes".