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A l’intérieur de la littérature, Jean Zaganiaris est dans son élément. Après un premier roman à la croisée de la fiction et de l’autobiographie, «Le périple des hommes amoureux» (Ed Casa-express), il récidive sans quitter ce genre avec «Un cœur marocain». Un roman tout de sensibilité et de chaleur fait.
Retour sur cet opus qui consacre Jean Zaganiaris dans le champ littéraire.
«Un cœur marocain» est un roman étonnant. En dépit de l’univers hospitalier où il se déploie, il ne sombre à aucun moment dans le pathos. La maladie cardiaque dont souffre le personnage principal n’ombre jamais l’atmosphère paisible et chaleureuse où baignent les scènes. Ce roman est le contraire d’un roman de la solitude comme pourrait le faire accroire le thème -la maladie- qui fatalement isole. Il a même un goût fort prononcé pour le partage et la vie. Plus encore, plane sur ce roman écrit avec le souci de rapprocher le lecteur du décor et des personnages une auréole de tendresse qui protège la souffrance de toute plainte et de tout gémissement.
Malgré sa présence constante dans le récit, la maladie ne contamine aucunement le lecteur qui accompagne alors sereinement la double guérison d’Adam. Car en soignant un cœur malade, celui-ci donne naissance à un cœur amoureux. Dans ce roman dont on a le plaisir de s’injecter les pages à la manière d’une sonde cardiaque, on s’imprègne de sensibilité et d’une tendresse revigorante. Pour restituer l’histoire, l’écriture est fluide. Elle coule à la façon d’une confidence susurrée à l’intérieur d’une souffrance promise à devenir félicité.
On lit ce roman avec le cœur, légèrement enivré du parfum deviné de la passion amoureuse.
Il n’y a alors nulle crainte à l’égard de la maladie qui apparaît tel un personnage, nulle appréhension vis-à-vis d’un cœur démoli que régénèrent patiemment l’amour et l’ardeur de vivre.
Jean Zaganiaris ne cherche pas à nous entraîner dans le suspense d’un patient menacé dans sa vie même ; il préfère nous tenir la main pour nous conduire dans le dédale des passions humaines de manière à faire du lecteur un acteur du roman.
Dans le chapelet de scènes qu’il décrit, l’auteur dévoile autant sa façon minutieuse, -presque chirurgicale-, d’observer l’univers qui l’entoure que sa sensibilité pour comprendre l’âme de ses personnages. On ne s’étonne pas de cette double aptitude quand on sait que Jean Zaganiaris use avec subtilité de sa botte secrète : la sociologie. Il faut du talent pour raconter et émouvoir à la fois.
* (Cercle de Littérature Contemporaine)
Retour sur cet opus qui consacre Jean Zaganiaris dans le champ littéraire.
«Un cœur marocain» est un roman étonnant. En dépit de l’univers hospitalier où il se déploie, il ne sombre à aucun moment dans le pathos. La maladie cardiaque dont souffre le personnage principal n’ombre jamais l’atmosphère paisible et chaleureuse où baignent les scènes. Ce roman est le contraire d’un roman de la solitude comme pourrait le faire accroire le thème -la maladie- qui fatalement isole. Il a même un goût fort prononcé pour le partage et la vie. Plus encore, plane sur ce roman écrit avec le souci de rapprocher le lecteur du décor et des personnages une auréole de tendresse qui protège la souffrance de toute plainte et de tout gémissement.
Malgré sa présence constante dans le récit, la maladie ne contamine aucunement le lecteur qui accompagne alors sereinement la double guérison d’Adam. Car en soignant un cœur malade, celui-ci donne naissance à un cœur amoureux. Dans ce roman dont on a le plaisir de s’injecter les pages à la manière d’une sonde cardiaque, on s’imprègne de sensibilité et d’une tendresse revigorante. Pour restituer l’histoire, l’écriture est fluide. Elle coule à la façon d’une confidence susurrée à l’intérieur d’une souffrance promise à devenir félicité.
On lit ce roman avec le cœur, légèrement enivré du parfum deviné de la passion amoureuse.
Il n’y a alors nulle crainte à l’égard de la maladie qui apparaît tel un personnage, nulle appréhension vis-à-vis d’un cœur démoli que régénèrent patiemment l’amour et l’ardeur de vivre.
Jean Zaganiaris ne cherche pas à nous entraîner dans le suspense d’un patient menacé dans sa vie même ; il préfère nous tenir la main pour nous conduire dans le dédale des passions humaines de manière à faire du lecteur un acteur du roman.
Dans le chapelet de scènes qu’il décrit, l’auteur dévoile autant sa façon minutieuse, -presque chirurgicale-, d’observer l’univers qui l’entoure que sa sensibilité pour comprendre l’âme de ses personnages. On ne s’étonne pas de cette double aptitude quand on sait que Jean Zaganiaris use avec subtilité de sa botte secrète : la sociologie. Il faut du talent pour raconter et émouvoir à la fois.
* (Cercle de Littérature Contemporaine)