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Car Jean Zaganiaris a une réelle passion pour la littérature qui est la nôtre, pour les auteurs de chez nous. Passion ne veut pas dire seulement inclination littéraire et empathie intellectuelle, mais aussi engagement pour faire connaître et donner à aimer notre champ littéraire.
Tout récemment encore, il a coordonné « Voix d’auteurs du Maroc » (Ed Marsam, Rabat, 2016), un recueil où 30 auteurs racontent quelques pans de leur vision de la création romanesque.
Il ne suffit pas de lire la quarantaine de chroniques de « Parlez-moi de littérature », mais il faudrait les autopsier afin de mieux partager le point de vue d’un observateur désintéressé dont l’unique ambition est de donner plus de visibilité aux auteurs et être en connivence avec eux, derechef par le truchement du caractère d’imprimerie, de quelques instants de littérature.
Écoutez ce que dit l’auteur de son recueil : « De quoi parle la littérature marocaine actuelle ? En quoi est-elle significative ? Quelles sont les dimensions composites qui la constituent?
C’est à partir de ces questions que cet ouvrage a été rédigé. L’idée n’est pas tant de restituer la bonne interprétation des œuvres, mais plutôt de saisir la beauté créée par les auteurs afin de rendre compte des émotions cachées entre les lignes des récits ».
Il faut saluer le travail de Jean Zaganiaris, sa large connaissance de la littérature marocaine d’expression française, reconnaître son mérite de remuer le nécessaire débat autour du roman.
Jean Zaganiaris est complice autant de l’auteur que du lecteur. En habillant les textes, ses commentaires agitent un univers qui ne peut progresser dans le silence de la critique et l’indifférence de l’observateur.
La noce littéraire a besoin de voix pour mieux résonner, pour aller encore plus loin ; elle a aussi besoin de générosité et d’engagement pour mieux répandre les saveurs somptueuses du banquet littéraire.
* Cercle de littérature contemporaine









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