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L'agence officielle Sana a fait état d’une cinquantaine de morts dont le dignitaire religieux et de plus de 40 blessés, en soulignant que le kamikaze avait actionné sa ceinture d'explosifs durant un cours religieux.
La chaîne d'information syrienne en continu a montré des corps gisant sur le sol, des membres dispersés sur des tapis maculés de sang. "Le grand savant, Dr Mohammad Saïd Al-Bouti, est tombé en martyr dans un attentat suicide terroriste commis à l'intérieur de la mosquée Al-Imane", a indiqué la télévision. Le terme "terroriste" fait référence à la rébellion dans la terminologie officielle syrienne. Appartenant à une grande tribu à cheval sur la Syrie, la Turquie et l'Irak, le dignitaire, né en 1929, est titulaire d'un doctorat de sciences islamiques obtenu à la célèbre université Al-Azhar du Caire.
Cet homme maigre était célèbre en Syrie car c'est lui qui, chaque vendredi, délivrait un prêche à la télévision officielle syrienne.
Détesté par l'opposition largement sunnite, elle l'avait chassé d'une mosquée à Damas en juillet 2011 pour avoir dit que "la majorité des gens qui viennent aux prières du vendredi puis qui sortent ensuite manifester, ne connaissent rien à la prière".
L'attentat de la mosquée Al-Imane n'a pas été revendiqué mais son mode opératoire rappelle celui du réseau extrémiste Al-Qaïda.
Le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz Al-Khatib, a condamné avec fermeté l'attentat suicide qui a tué le plus célèbre dignitaire religieux sunnite pro-régime et des dizaines de fidèles dans une mosquée jeudi à Damas.
"Nous condamnons catégoriquement l'assassinat du cheikh Mohammad Saïd Al-Bouti", a déclaré M. Khatib par téléphone à l'AFP au Caire. "C'est un crime à tout point de vue que nous rejetons complètement".