
Réglage des lumières, positionnement des praticables des photographes et câblage, les techniciens s'affairaient lundi après-midi au bas des marches du Palais des Festivals, sous la verrière temporaire installée pour protéger le tapis rouge, qui n'était, lui, pas encore déroulé.
Un peu plus tôt, les grandes affiches officielles du festival, qui représentent cette année dans des tons de jaunes la maison du film de Jean-Luc Godard "Le Mépris", avaient pris place sur les façades du Palais.
A quelques mètres des 24 marches que grimperont les stars jusqu'au 22 mai, les touristes multipliaient les selfies. Tout au long de la Croisette, bordée de boutiques de luxe, de palaces et de bars chics, des grues et d'énormes camions. Lundi après-midi, un écran géant était érigé le long de la mer.
Dans les coulisses des plus prestigieux palaces de la Croisette comme dans les hôtels et restaurants les plus modestes, l'heure est aux derniers réglages. La peur du terrorisme n'a pas fait fuir les festivaliers, se réjouit Michel Chevillon, le président du syndicat des hôteliers de la ville: trouver mardi une chambre libre relèvait du miracle.
Au Martinez, célèbre palace Art Déco de la Croisette, le compte à rebours arrive aussi à son terme pour le chef deux étoiles Christian Sinicropi, chargé cette année encore de concocter et servir la veille, mardi soir, le dîner "surprise" du jury.