
Un peu plus d'un an après les assassinats par Merah de trois militaires, puis de trois enfants et d'un enseignant juifs, en mars 2012 à Toulouse et Montauban (sud-ouest de la France), un homme a été mis en examen (inculpé) et écroué, a-t-on appris de source judiciaire.
Cet homme, Fetah Malki, 30 ans, a été inculpé pour complicité d'assassinat en relation avec une entreprise de nature terroriste, recel de vol, acquisition et cession d'armes en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, selon cette source.
Selon des sources judiciaires et proches de l'enquête, Malki a reconnu avoir fourni des armes à Mohamed Merah, tout en affirmant ne pas avoir eu connaissance de ses intentions criminelles.
Connu de la police pour des actes de délinquance de droit commun, Fetah Malki est une connaissance toulousaine des frères Merah. Il est aussi soupçonné de s'être procuré le gilet pare-balles volé qui a été trouvé sur le corps de Merah, abattu par la police lors d'un échange de coups de feu après l'assaut de son domicile.
Par ailleurs, le deuxième suspect de l'assassinat d'un soldat britannique, Lee Rigby, le 22 mai à Woolwich, dans le sud-est de Londres, a été inculpé samedi de meurtre, a annoncé la police.
Michael Adebolajo, 28 ans, a également été inculpé de tentative de meurtre contre deux policiers et de détention illégale d'une arme à feu, un revolver de calibre 9,4 mm.
Il a été placé en garde à vue et comparaîtra aujourd’hui devant un tribunal de Westminster. Egalement inculpé, l'autre suspect, Michael Adebowale, 22 ans, avait comparu jeudi dernier.
Les deux Britanniques d'origine nigériane avaient été blessés par les policiers alertés par des témoins du meurtre de Lee Rigby. Selon le procureur de la reine, leurs crimes tombent sous le coup de la législation antiterroriste.
Les deux hommes ont affirmé avoir agi "au nom d'Allah" pour protester contre les interventions militaires britanniques en Irak et en Afghanistan.