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Pour sa troisième édition, le Festival a choisi de rendre hommage au cinéma suisse dont les productions ne manqueront pas de susciter la curiosité du public et de combler de bonheur les cinéphiles. Ce choix traduit les orientations du Festival qui témoigne ainsi de sa volonté d’ouverture sur d’autres productions en particulier et cultures en général. Il offre aux Gadiris, ainsi qu’à leurs nombreux invités, une occasion d’apprécier à leur juste valeur des films dont la thématique ne laisse pas indifférent.
L’hommage à la production suisse participe à « la politique générale du Festival d’Issni N’Ourgh qui fête l’échange culturel dans l’esprit de la tolérance et de la diversité », souligne l’Association Isni N’ourgh, organisatrice de cette manifestation.
Présentée comme riche et variée, cette troisième édition sera marquée par la participation de genres cinématographiques très ouverts vis-à-vis des cinéastes. Une semaine durant, le public et tout particulièrement les cinéphiles apprécieront des productions d’excellente facture.
Seront notamment projetés lors de cet événement, les longs métrages «Ayerwan» ou «Il était une fois» du cinéaste Brahim Taski, «Swigum» (Abdellah Farkouss), «Tamazirt oufella» (Mohammed Marnich) et «Tiniguite» du réalisateur Aziz Oussayeh, etc.
Parmi les courts métrages annoncés, on cite : «Mémoire» du réalisateur Ahmed Bidou, «Izouran» de Azz el Arab Elalaoui ElMharzi et «Salam wadimaten» de Mohammed Amine Aamraoui, entre autres.
La compétition officielle de la vidéo mettra aux prises les films «Tabrate», inspiré de l’histoire de Mougha et réalisé par Ait Ali Bouzid, et «Yir brid» de Moukran Hammar…
Dans la catégorie «film documentaire », le Festival propose les films «Teshumara» (qui relate l’histoire de la troupe internationale malienne Tinariouine) et «Ni barbare ni sauvage» de Roger Cantin…
Tous ces films concourent à l’un des prix d’Isni N’ourgh proposés par le Festival et que décernera un jury composé de professionnels représentant les différentes expressions artistiques aussi bien marocaines qu’étrangères. Il s’agit dans la «Catégorie Vidéo» des prix du meilleur acteur, de la meilleure actrice, du meilleur scénario, de la meilleure réalisation et du prix du public. La seconde «Catégorie cinéma» propose les prix du meilleur court métrage, du meilleur film documentaire, du meilleur acteur, de la meilleure actrice, du meilleur scénario, de la meilleure réalisation et le grand Prix du Festival Isni N’ourgh.
En marge du Festival, les organisateurs prévoient également d’organiser des séances formation au profit de dix jeunes de la région Souss-Massa-Draa qui, par la suite, réaliseront des courts métrages de leur création. Ceux-ci seront projetés lors du Festival et dans d’autres festivals associés. Ce programme est réalisé dans le cadre d’un partenariat avec le Festival international du film oriental à Genève, l’Ecole cinématographique de Genève et la Société Instantané Production.
Soulignons enfin que les productions sélectionnées dans le cadre de ce rendez-vous cinématographique se distinguent par le fait qu’elles ont toutes déjà « participé à plusieurs festivals internationaux dont, entre autres, le Festival international de Dubaï, le Festival de Locarno en Italie, le Festival international du film amazigh en Algérie, et le Festival national du film à Tanger », précise l’Association.