-
Félix Tshisekedi: L'accord de paix entre la RDC et le Rwanda ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité
-
Le sud de l'Europe étouffe sous une chaleur sans répit
-
Cessez-le-feu: L'Iran exprime de "sérieux doutes" quant au respect des engagements d'Israël
-
Le grand-père de la future patronne du MI6 était espion pour les Nazis
“Alors que le rassemblement touchait à sa fin et que les participants étaient en train de prier, il y a eu deux explosions au milieu de la foule”, a indiqué le chef de la police de Nairobi. Trois personnes, deux hommes et une femme, ont été tuées.
“Le gouvernement fera tout son possible pour arrêter les coupables. C’est un incident isolé (...), il ne faut pas le lier au référendum” constitutionnel, a affirmé Raila Odinga, Premier ministre. Au moins 79 personnes ont été blessées et évacuées vers différents hôpitaux de la capitale.
L’origine exacte de cette double explosion est pour le moment inconnue, selon ce responsable policier, qui a évoqué l’hypothèse “d’un engin piégé” lancé sur la foule. Des participants à ce rassemblement ont également émis l’hypothèse de deux grenades. Le parc, où convergeaient de nombreuses ambulances, a été immédiatement bouclé par la police, a-t-on constaté.
Plusieurs personnalités politiques du camp du “Non” à la Constitution participaient au meeting, dont William Ruto, ministre de l’Education supérieure et influent politicien local.
Cet incident est une première au Kenya depuis les violences politico-ethniques qui avaient suivi la réélection contestée du Président Mwai Kibaki fin 2007, et fait 1 500 morts et 300 000 déplacés.