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"Le monde de Dory", avec les voix d'Ellen DeGeneres, Idris Elba et Diane Keaton, suit cette fois l'épopée de la compagne étourdie et gaffeuse de Marlin, la poissonne bleue Dory, à la recherche de sa propre famille. A l'heure où Hollywood dope ses bénéfices à coup de "blockbusters" aux multiples suites, particulièrement chez Disney, maison mère de Pixar, treize ans entre deux films semble une éternité.
A mesure que le temps passe, l'attachement du public à une histoire ou des personnages peut en effet s'émousser. "Le Parrain III", sorti en 1990, seize ans après le précédent opus oscarisé, fut un bide, et "Zoolander 2", sorti en février 15 ans après le premier, est passé inaperçu. Sans parler des oubliables "Bambi II", "Blues Brothers II" et autres "Retour à Oz".
Récemment, plusieurs sagas ont toutefois réussi leur come-back: "Creed: l'héritage de Rocky Balboa" et "Mad Max: Fury Road", sortis dix ans après le précédent opus, ont récolté éloge, prix et succès au box-office. Sans parler de "Star Wars: le réveil de la force", record de recettes aux Etats-Unis, une décennie après le précédent épisode, illustrant la maestria du marketing de Disney.
Jeff Bock, expert en box-office chez Exhibitor Relations, s'attend à ce que "Le monde de Dory" qui sort mi-juin, soit l'un des cartons de l'été et rapporte un milliard de dollars au box-office. Lors d'un entretien, le réalisateur du "Monde de Dory" Andrew Stanton, a assuré n'avoir reçu aucune pression de Disney pour accoucher plus rapidement d'une suite. "Notre accord quand ils ont racheté Pixar stipulait qu'on ne ferait de suites que si on avait une histoire qui tienne vraiment la route", déclare celui qui était déjà aux manettes pour "Nemo". D'autant que "la seule suite que nous ayons faite sous une demande commerciale, «Toy Story 2», a failli mal tourner. Nous avons appris notre leçon", remarque-t-il. "Et puis chaque film, c'est quatre années, alors est-ce que je veux vraiment passer seize ans de ma vie à faire des films de poissons?", plaisante celui qui a également réalisé le dessin animé oscarisé "Wall-E" et le film de science-fiction "John Carter".