-
Des éléments de la Gendarmerie Royale contraints de faire usage de leurs armes de service
-
SM le Roi lance la réalisation d’un projet solidaire pour l’accueil et la réhabilitation psychosociale des personnes souffrant de troubles mentaux
-
Un hommage à la mémoire d’un Roi hors pair
-
L’OMDH appelle à l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires liées aux manifestations pacifiques
Pour 2016, une enveloppe budgétaire de 10.618.500 DH avait été mobilisée par le ministère de la Culture dans le cadre du programme de soutien au secteur du théâtre. Ce montant avait été réparti entre les domaines de production et de promotion des œuvres théâtrales (4.638.500 DH), la domiciliation des troupes de théâtre (770.000 DH), les résidences artistiques et ateliers afférents aux techniques et à l'écriture dramatique (320.000 DH), et au théâtre et arts de la rue (220.000 DH).
Si les fonds sont disponibles, pourquoi n’ont-ils pas été distribués aux 22 troupes récipiendaires de la subvention du Fonds d’aide et de soutien au théâtre qui attendent depuis 11 mois de pouvoir en disposer ? « Le blocage est purement administratif. Certaines parties, à savoir l’ancien secrétaire général révoqué récemment et le directeur des affaires financières au sein du département de la Culture ont toujours cherché à attiser les tensions et à faire perdurer le conflit relatif aux subventions. En fait, les deux hommes ont sabordé la solution de ce problème en montant des dossiers bidon qui ont souvent été rejetés par le ministère des Finances faute de documents adéquats. Des erreurs préméditées que même un novice ne peut commettre. Mais, leur objectif était clair, à savoir exacerber la crise et en imputer la responsabilité à Mohamed Laârej. Pire, ces mêmes personnes ont réussi à dévier les fonds alloués par le budget complémentaire vers d’autres rubriques budgétaires en prétendant qu’elles faisaient partie des priorités du ministère », nous a affirmé notre source.
Comment les troupes ont-elles pu continuer à fonctionner en l’absence de subventions ? « Une grande partie des troupes sont dans l’attente. Seules celles qui ont bénéficié de la première tranche d’aide accordée dans le cadre de la domiciliation des troupes de théâtre continuent à fonctionner normalement. Il faut néanmoins souligner que la troupe de théâtre Artlili s’est autofinancée par ses propres moyens », nous a précisé notre source. Et d’ajouter : « Cependant, la situation est grave. Plusieurs artistes galèrent financièrement et attendent avec impatience le déblocage des fonds pour honorer leurs dettes qui s’accumulent depuis des mois, étant entendu que le ministère continue à financer plusieurs activités et voyages de son personnel mais qu’il n’arrive toujours pas à trouver de l’argent pour payer les artistes ».